Horloge du clocher de Vallabrix
Le Clocher du
village – Témoin de notre vie sociale
Notre horloge de clocher (ou horloge d'édifice) depuis quelques temps n’avait
plus envie de nous accompagner dans notre vie. Un bon nettoyage, quelques
réglages, et elle s’est remise en route, nous espérons pour quelques années
encore. Le temps de réfléchir, pour peut-être la remplacer par une électrique. Nous espérons aussi que si elle doit partir
pour quelques réparations, qu’elle nous revienne. Depuis quelques années
les horloges anciennes comme la nôtre sont sorties des caves, des clochers pour
être exposées et raconter notre passé et notre présent. Des projets
pédagogiques magnifiques sont montés à partir de cet objet de musée.
Sans les innovations horlogères au cours des siècles, aurions-nous découvert
les métiers à tisser comme les Jacquards, les mécanismes industriels, et même
l’ordinateur ?. Avec les horloges nous avons découvert au fil du temps les
engrenages, les automates ….. « sur les engrenages des
horloges d'édifices, le profil est passé d'une forme triangulaire à d'autres
plus élaborées, déterminées par tâtonnement puis, aux XVII e et
XVIII e siècles, à des profils plus scientifiques : le profil
épicycloïdal et le profil en développante »….(wikimedia). Et puis avec les horloges, la mesure du
temps devient laïc, appartient à tout un chacun.
(Horloge astronomique lunaire
Cathédrale St Jean Lyon 1379-Chris73
mars2006 wikimédia communs)
Quel penseur ou philosophe ne s’est pas
penché sur ce dilemme, sur l'espace-temps ?. A découvrir aussi les horloges astronomiques et astrolabiques, la mesure du temps associée aux
astres, des chefs-d’œuvre qui sont arrivés jusqu’à nous.
Analyse du mécanisme d’une horloge à foliot
15ème siècle –travail personnel Kergeo 2-3-2017- wikimedia commons
Notre horloge actuelle est installée dans notre clocher en
novembre 1935 – coût 6500 frs sous la mandature de Joseph Desplans. Elle vient
de Lyon, du célèbre horloger Léon Delorme (48 rue de l’Hôtel de Ville – Lyon). C’est
un modèle Charvet . (Charvet Aîné à Lyon à partir de 1852. --Charvet semble fabriquer ses
horloges électriques mais achète les horloges mécaniques dans le Jura, chez
Cretin-L'Ange ou Bailly-Comte. L'entreprise est ensuite reprise par Léon
Labrosse qui rachète Cretin-L'Ange en 1906, puis Delorme et ses célèbres
automates, puis Fortune.)
Horloge verticale d'origine morézienne de 1798
En 1937, des objets de la précédente horloge
seront vendus en adjudication, cordes, même passables, ferrures, boiseries….
Deux cordes de 26 et 36 mètres. La précédente était probablement une morézienne
Paget comme le seul cadran que nous avions à l’époque.
Nous ne savons pas quand
une première horloge est logée dans notre clocher. En 1610 nos consuls paient
un reliquat de salaire au guetteur qui officie dans « la tour de l’Horloge ».
Donc nous pouvons penser que nous avions à cette époque un mécanisme dans le clocher
actuel, bâtiment qui date de la fin du 15ème siècle. Avant cette
période pendant la Guerre de Cent Ans, notre village, les environs jusqu’à
Avignon, Arles ont été ravagés par le Prince Noir anglais, les routiers de Du
Guesclin, la peste noire etc…. Le village est en ruine ainsi que la seigneurie
du moment. Il est probable qu’une première horloge ait été installée par notre
seigneur suivant Mathieu de Bargeton qui achète Vallabrix en 1536, un peu
« m’as-tu-vu », appartenant à la noblesse depuis peu mais issu d’une
riche famille bourgeoise. Notre façade Renaissance date de son époque. Nîmes
est déjà équipée d’une horloge depuis 1405. Notre village va régulièrement à
partir du 17ème siècle payer l’entretien de l’horloge et même son
remplacement. Donc à ce moment-là propriété de la communauté et non du seigneur.
Depuis la nuit des temps,
nous avons besoin de comprendre, de nommer, l’espace « temps ». Ne
serait-ce que pour réguler, synchroniser nos activités, marcher d’un même pas.
Sans parler de ce qu’ont connu tous les peuples anciens : l’interrogation
du demain, un autre jour, après le coucher du soleil. Toutes les religions,
toutes les sociétés posent la question du lendemain, du renouveau de la lumière.
(Estampe
L’Horologium de Charlemagne - Horloge
hydraulique 806 –Mathieu Planchon L’Horloge son histoire
rétrospective-1923 )
Les
Romains nous avaient apporté une division en douze espaces-temps pour la
journée de lumière et douze pour la nuit. Basés sur le soleil et sur ce que nous appelons maintenant notre horloge biologique.
(Bible Moralisée- Environ 1250 Illustre la guérison du Roi Ezéchias -Horloge à eau et système de sonnerie).
A partir du Vè
et VIème siècle, notre espace-temps sera mesuré en heures canoniales
c’est-à-dire uniquement les moments de prières et offices religieux. Les
cloches rythment la vie des villageois. En cette période d’invasions, les
monastères sont les seules institutions un peu près solides, organisées, sécurisées. On est
aux champs avant prime par exemple. Matines pour l’aurore, prime pour le lever
du soleil, tierce 3ième heure après le lever du soleil, sexte, none,
vêpres coucher du soleil, complies, vigile, en tout 8 espaces-temps. Le
découpage romain ne sera pratiquement plus utilisé, quelques érudits seulement
le comprennent. Les deux systèmes ne coïncidaient pas ce qui fait qu’au 11ème
siècle, « none » se retrouve à midi, (ce qui donna en anglais le mot
noon). Mais dès le 8ème siècle, dans les bourgs, petit à petit, le système
religieux sera utilisé pour des événements civils, sonnerie des cloches pour un
incendie, une attaque, un rassemblement, proclamer un avis, ouvrir les portes
de la ville… Sonneries diverses, musique différente selon l'événement, un langage
communautaire rassembleur. Telle cloche pour appeler les hommes armés, tel son
pour l’ouverture du marché etc… Les
cloches et leurs sonneries représentaient l’identité sociale et politique du
bourg ou du village. Un "tout" communautaire, une prise de conscience qui
vont s’installer petit à petit.
andrezel-village.e-monsite.com
Du 11ème au 13ème siècle,
les rendements agricoles augmentent du fait de réformes, (jachères, ferrage des
chevaux, moulins à vent, charrue à roue et à versoir…) ; les villes et les
bourgs cherchent leur indépendance (consulats par exemple chez nous), non sans
mal. Le commerce se développe, les foires et les marchés prospèrent un peu
partout. La population s’accroît. Le 13ème siècle c’est l’apparition
des universités (Sorbonne, Toulouse, Montpellier..) qui témoignent d’un
renouveau intellectuel mais surtout d’un désir d’indépendance vis-à-vis du pouvoir
ecclésiastique et laïc. C’est
dans ce contexte qu’apparaissent les premières horloges mécaniques. Depuis
1271, évolution probable des horloges à eau, qui se mécanisent petit à petit. Ou
plus exactement à partir des réveils à eau qui permettaient de réveiller le
sonneur dans les monastères ou les villes pour qu’il aille sonner les cloches.
Le mécanisme était couplé à une petite cloche actionnée par des leviers ou
rouages. Inventions, améliorations, tâtonnements et l’horloge mécanique nait
vers 1330. Elle sonne les heures par
coup sur la cloche grâce à la mise au point du système de la roue de compte. L’espace-temps religieux s’oublie peu à peu dans
l’espace civil.
Les horloges hydrauliques
pouvaient avoir un réservoir à eau assez grand : en 1198 Jocelin de
Brakelond raconte que lors d’un incendie à l’abbaye de Bury St Edmunds les
moines coururent à l’horloge( « horologium ») chercher de l’eau.
Les riches seigneurs ou
bourgeois auront leur horloge mécanique murale à poids-moteur (la rollex de
l’époque ?). Le pape d’Avignon en 1365, les roi Philippe le Bel et Charles
V (1314/1377). L’invention du ressort
spirale plat dès avant 1390 et la miniaturisation est en marche avec les
« horloges de table », puis les premières montres dès 1490 qui feront
partie des costumes d’apparat de la Cour.
Dès 1350 nous retrouvons ces horloges de clocher en Italie du Nord, dans l’Empire Allemand, en France, dans les grandes villes princières d’Europe, Angleterre, Pays-Bas. Puis vers 1371 dans les villes moyennes et jusqu’aux frontières de l’Europe. D’abord verticales, puis horizontales.
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Une horloge de clocher modifiée par monsieur Bourreau
(adjonction de moteurs électriques):
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A Nîmes une querelle qui
en dit long. Depuis 1399 chanoines et consuls de Nîmes se disputaient au sujet
du clocher de la cathédrale, les uns refusaient que les seconds y installent un
guetteur qui pourtant en ces temps de Guerre de Cent Ans était bien utile.
Les
consuls en 1405 obtiennent du roi l’autorisation d’installer une horloge dans ce
clocher, une sorte de droit de jouissance de l’édifice. La ville paiera les
frais, cloche, main d’œuvre… Mais les chanoines refusèrent de sonner les heures,
la cloche est endommagée…. On se chipota jusqu’en 1410. L’historien Ménard nous
raconte l’accord du
vendredi 22 d'août de l'an 1410. On voit par l'exposé de cet acte que « Gaucelme
de Deaux, étant évêque de Maguelonne, avait donné une grosse cloche aux
Habitants de Nîmes, pour être employée à sonner les heures, que cette cloche avait été placée dans le clocher de la cathédrale, où elle
servait non seulement à l'usage de la ville, mais aussi pour sonner les offices,
que néanmoins quelqu'un des chanoines l'avait ensuite malicieusement
endommagée, qu'on l'avait réparée à la vérité, mais fort imparfaitement ».
Par cet accord il fut convenu :
« 1°
que la cloche en question serait remise aux consuls, avec les roues, les
ferrures et tout l'attirail de l'horloge;
2° que les
consuls feraient bâtir une tour à l'hôtel de ville, pour l'y placer et servira
sonner les heures ;
3° qu'ils
seraient obligés d'y tenir une horloge publique à perpétuité pour l'usage des
habitants, ainsi que pour celui de l'église ;
4° que
les chanoines et les gens d'église auraient à l'avenir l'entre franche des vins
qu'ils retiraient de leurs bénéfices ou clé leurs patrimoines, situés hors du
territoire de Mules, ainsi que les religieux mendiants pour les vins de leurs
quêtes. «
Les
chanoines s’en sortent plutôt bien.
Les
archives communales mentionnent bien le coût d’une horloge sur ordre des
consuls en 1405. Une clé pour la tour de l’horloge sera fabriquée en 1412 pour
5 livres. La tour de l’Hôtel de ville demandée par le 2ème de
l’accord sera construite et achevée en 1412, donc la clé était pour cette tour
de l’Horloge.
Il semble qu’il n’y ait pas de cadran extérieur à cette horloge car en 1653 le sieur Jacques Bernard maître horloger de
Nîmes propose pour 160 livres « de faire les roues et ressorts nécessaires à faire mouvoir une aiguille qui
démontrera les heures alentour d'un quadrant que messieurs les consuls se
chargent de faire au dehors de la tour de l'horloge à la face qui regarde la
rue de la maison de ville (aujourd'hui rue de l'Horloge) et sur la porte
d'icelle. »
Ce cadran
coûtera 200 livres, exécuté par Jean François, peintre, « tenu de
peindre à l'huile un cadran desmontrant les douze heures du jour... de la
rondeur qui sera nécessaire, et remplir le carré de peinture or et azur ; plus
faire audit cadran un soleil d'or dont les pointes aboutiront aux heures et
demi heures du cadran et au dessus faire les armoiries du Roy avec les supports
d'or sur une aix carrée et à costé d'icelles, deux trophées d'armes, aussy sur
deux aix bien attachées et au dessous dans le carré du cadran sur le fond de
ladite tour, faire du costé droit les armoiries de monseigneur le duc
d’Orléans, lieutenant-général du Languedoc et de l'autre costé les armes delà
ville ; et au bas du dit cadran un escripteau en lettre d'or contenant les noms
des sieurs consuls portés par deux anges et le milizime de la présente année,
finalement sera tenu de faire un petit couvert de bois de noyer, couvert de fer
blanc double pour empêcher la pluie de gâter ce cadran. » (archives
communales KK 16).
Les cadrans vont
apparaitre, d’abord avec une seule aiguille qui indique l’heure et le temps
avant l’heure suivante. Nous n’avons pas encore besoin d’une grande précision. Nous
sommes passés à une indication sonore avec les cloches complétée par une
indication visuelle.
En France au 19ème
siècle, les mairies, les écoles, les gares, s’équipent et même les petites
communes qui construisent ou récupèrent des beffrois pour y installer une
horloge (voir St Quentin la Poterie, Pougnadoresse…). Elles sont parfois
agrémentées pour le regard ou l’amusement d’un jaquemart ou d’automates, des
petits chefs-d’œuvre de mécanismes. Mais avec l'industrialisation et la prolifération des horloges et
leur précision, la pression du temps s’accroit sur les gens, il n’est plus
question d’être en retard pour prendre le train ou pour un rendez-vous. La
notion de l’espace-temps s’est rétrécie. Lorsqu’au Moyen Age une vague
indication temporelle suffisait, maintenant nous sommes dépendants d’un
ensemble d’horaires précis et nous ne pouvons pas y échapper étant donné le
nombre d’horloges, réveils, montres, sur nos appareils électroniques… C’est
certainement une des raisons de notre intérêt pour les horloges anciennes,
d’une époque où "on prenait le temps" ?
Le
Jacquemart de Nîmes installé en 1830 servait d’enseigne publicitaire à la
boutique de MM Berger, oncle et neveu, située au 6 de la place de la Mairie.
Parfois appelé « le mandarin » à cause de ses moustaches ( ?),
notre Jacquemart représente un personnage en costume turc. Les Berger étaient Horlogers
Officiels de la Compagnie des Chemins de Fer. Le journal « Le
Courrier du Gard » du 17 juillet
1839 recommande aux voyageurs « de régler leurs montres sur la seule
pendule régulateur dans le magasin des MM Berger». Cela ne doit pas
suffire car quelques jours plus tard, le journal indique que les portes des
trains seront fermées cinq minutes avant le départ car les retards
systématiques des voyageurs provoquent des « désordres indescriptibles, des
risques de chutes, de perte de bagages… ».
Le Jacquemart
donnait les heures précises des gares de Nîmes et de Beaucaire mais c’était
aussi l’horloge de référence pour tous les Nîmois, qui si l’on en croit la
presse locale, « ne doivent pas trop se fier aux horloges de la
ville ».
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Usines d’horloges d’édifice Paul Odobey 1907
Devenue Terraillon dans les années 1970 |
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Usine Odobey Morez |
L’industrie
horlogère va se développer dans notre Jura autour de Morbier, Morez. Dans
les archives dès le 18ème siècle, tout un artisanat annexe et des
emplois parfois à domicile sont favorisés par cette industrie.
Nous abordons une
évolution très moderne. On trouve des accords commerciaux qui fixent des
conditions de ventes entre les fabricants d’horlogerie de Morez par un traité
du 12 août 1856. Des sociétés commerciales se créent, des réseaux de vente
essaiment dans tout le pays. Publicité, expositions, vantent nos productions. Nos
horloges sont imitées en Angleterre. Bailly-Comte emploie entre vingt et trente
ouvriers dans les années 1850, Louis-Delphin Odobey jusqu'à 80 à son apogée La
taille des bâtiments des fabriques Odobey est également là
pour témoigner de l'importance de la production. L'entreprise Collin - Château
de Foncine-le-Haut emploie quant à elle plus de 40 personnes vers 1890.
Atelier des
régleuses – Ecole d’horlogerie de Saint-Imier 1910-1920
En 1891 l’heure de Paris devient l’heure de
référence nationale. Puis unification de l’heure au niveau international. En
France mars 1911 pour s’aligner sur l’heure officielle celle du méridien de
Greenwich. On ne parlera pas ici du système de l’heure d’été et d’hiver
institué en 1917, abandonné en 1945 pour réapparaitre en 1976. En 1960 on
redéfinit la seconde qui n’est plus 1/3 600 d’une heure solaire moyenne, mais
la durée de 9.192.631.770 vibrations de l’atome de césium. Nous sommes
carrément passés dans un autre monde !!
Dans nos petits villages, l’horloge
publique et ses cloches font l’objet de débats houleux parfois :
réparations, sonneries nocturnes…. Elles sonnent les événements heureux ou
malheureux, mariages, baptêmes, glas, parfois les messes dominicales. Elles
sonnent le tocsin en cas d’incendie, d’inondations subites à la place ou en
complément d’une alerte SMS. L’angélus rythme notre journée. Pour les croyants
et les non-croyants. L'horloge publique est encore l'identité du village. En panne, les habitants se rendent compte de son absence, du vide sonore. Que nous le voulions ou non elle fait partie de notre ADN.
Horloge Charvet de Lyon,
en fait très probablement une horloge
Bailly-Comte de Morez
A lire l’excellent travail de Philippe Monot Horloges
d’Edifice, leurs fabricants, leur
usages. Internet
Sources : Gerhard Dohrn-van Rossum pour sa thèse
de doctorat, travail publié en différentes langues, en particulier en français
sous le titre L'histoire de l'heure -
L'horlogerie et l'organisation moderne du temps, Editions de la Maison
des sciences de l'homme, Paris 1997 - "Histoire de la ville de Nîmes", tome II, par Adolphe
Pieyre, 1886, pages 278 à 280 - Copyright © 2004-2010 Philippe Monot Horloges d’Edifice, leurs
fabricants, leurs usages - AFAHA - l'Association Français des Amateurs
d'Horlogerie Ancienne. - ANCAHA - Association Nationale des Collectionneurs et Amateurs d'Horlogerie
Ancienne et d'Art. - Fondation haute
Horlogerie - horlogerie.suisse.com
- horlogerie Lycée Diderot Paris - Pierre Dubois, Histoire de l'horlogerie, Paris, 1849, p. 65-66.- Joëlle Chevé, « L'horloge », Historia,
novembre 2011, p. 75 (ISSN 0750-0475). – Ménard Histoire
de la Ville de Nîmes 1758 différentes éditions – Mathieu Planchon L’Horloge son histoire
rétrospective-1923 - archives départementales du Gard,
municipales de Nîmes – archives municipales de Vallabrix – Couradou décembre
2015 L’Eglise de Vallabrix médiathèque ou site internet de Vallabrix. -
Office
du tourisme Morestel Horloge de Vasselin fabrication Odobey cadet
Séraphin Romanet -1875 environ -Morbier
Pernes les Fontaines Concessionnaire Horlogerie
Odobey
Horloge Bailly-Comte de Morez, 1860 Signée et distribuée par Charvet (Lyon).
Sonnant les heures et les demies. Remontage toutes les 8 jours