Le lycée Alphonse Daudet de Nîmes :
Hôpital à l’origine, Palais
des Arts, puis lycée de garçons et enfin lycée mixte. Ce bâtiment a connu de
multiples vies.
François 1er fonde en mai 1539 l’Université de Nîmes (Lettres Patentes de Fontainebleau), à la demande des consuls de la ville. Lors d’un de ses voyages en Languedoc, en 1533, accompagné de sa suite et de sa sœur Marguerite d’Angoulême et de Navarre, une femme brillante, ouverte aux idées nouvelles, le roi rencontre les notables de la ville qui souhaitent la création d’un collège et d’une université afin d’égaler et même de rivaliser avec Montpellier. Le roi séduit par les monuments romains de Nîmes et devant l’insistance de sa sœur, consentit à signer six ans plus tard les lettres patentes qui constituaient les authentiques titres de noblesse de l‘enseignement secondaire à Nîmes : « Par ces présentes, Nous créons, érigeons, ordonnons et établissons en la ville et cité de Nîmes, Collège, Ecole et Université en toutes Facultés de Grammaire et Arts seulement, et, pour la conservation d icelle, donnons et octroyons à cette Université, Collège, Facultés, recteurs, docteurs, maîtres gradués, étudiants et écoliers, bedeaux, messagers, et autres officiers et suppôts de la dite Université, présents et à venir, telle et semblable juridiction et puissance, autorité, privilèges, immunités, libertés, exemptions et franchise qu'ont accoutumé d'en avoir les royaume. Et pourront !es docteurs, maîtres et gradués d'icelle Université élire, instituer et créer recteurs et tous autres officiers, sauf et réservé le conservateur des privilèges royaux d’icelle, dont l'institution et provision nous appartiendra. Si donnons en mandement, par ces mômes présentes, à nos féaux conseillers tenant notre Cour de Parlement à TOULOUSE que ces présentes ils tassent lire, publier et enregistrer, et de l'effet d’icelles ils fassent jouir la dite ville et cité de NIMES. Car tel est notre bon plaisir. Et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous avons fait mettre notre scel à ces dites présentes, sauf es-autres choses notre Droit et celui d'autrui en toutes... Fait à FONTAINEBLEAU en MAI de l'An de Grâce 1539. Signé: FRANÇOIS PREMIER Contre-Signé: ANNE de MONTMORENCY, Connétable et Grand-Maître de FRANCE »
On enseigne d’abord dans
les anciens locaux de l’hôpital Saint-Marc. Claude Baduel en est le premier
Recteur c’est à dire le directeur. Il est originaire de Nîmes, humaniste et
lettré, protégé de Marguerite de Navarre. C’est aussi un luthérien. Il accepte
un salaire de 200 livres alors qu’à Paris il en gagnait 400…Lui succèdent
Guillaume Bigot ancien professeur de philosophie à Bâle de grand renom, qui va
vraiment lancer l’université de Nîmes, puis en 1588 Jean de Serres grand lettré
venant de Lausanne et frère de Olivier de Serres le botaniste cévenol.
L’Université lui doit ses premiers statuts. L’orientation de l’Université est
fortement protestante.
Peu à peu les protestants
sont exclus et les Jésuites font leur entrée au Collège, d’abord en partageant
l’enseignement avec les maîtres protestants. Jusqu’au 5 février 1644, des
lettres patentes signées de Louis XIV affirment la prééminence des Jésuites qui
prennent la direction du Collège. Les locaux deviennent trop petits et à partir
de 1673 on construit d’autres bâtiments, la chapelle Saint Ignace (l’actuelle
chapelle des jésuites, l’actuel Musée d’histoire Naturelle et d’Archéologie,
…). Après la dissolution de la Congrégation des jésuites en 1762, les Frères de
la Doctrine Chrétienne prennent les commandes du collège jusqu’au 24 mars 1794.
Après sa fermeture par la Convention révolutionnaire, ouverture dans les locaux
en 1798 de l’Ecole Centrale de Nîmes puis du Lycée Impérial en 1803. Une
discipline très dure, militaire, aussi bien pour les enseignants que pour les
élèves. Uniforme, revues et cérémonies officielles…Pourtant les archives
racontent des chahuts comme le premier mémorable : « ... Les jeunes
indisciplinés chantèrent La Carmagnole et autres chants révolutionnaires,
brisèrent des carreaux et enfoncèrent quelques portes... ».
Par ordonnance,
contresignée par le Ministre de l'Instruction Publique, le nîmois Guizot, Le
roi Louis-Philippe autorise le Proviseur Michel-Alexandre Moriau, agissant au
nom du Collège Royal, à acheter la maison de campagne dite "Mas de Ville
", au prix de vingt-huit mille Francs-Or, à verser à la propriétaire,
Marie-Ange Boissy d'Anglas. La même année, un fermier, le sieur Cabane, est
chargé d'entretenir le château et le parc, et d’exploiter à son profit les
terres cultivables moyennant une redevance annuelle de dix francs!
En 1836, le collège fait
construire au Mas de Ville une piscine dont le plan est dressé par l’architecte
de la ville. Plus très étanche au 20ème siècle, elle tombera en
désuétude. Elle servit de bassin d’irrigation pendant la guerre de 1939-40 pour
les champs de pommes de terre des alentours.
Alexandre Dumas prit
modèle pour son « abbé Faria » d’un des enseignants l’abbé Fariel, Maître de
Philosophie au Lycée, mais aussi expert en sciences occultes qui bouleversa
Paris par ses expériences de magnétiseur, parvenant à endormir plusieurs
rangées de spectateurs.
Un autre enseignant
Gergonne illustre mathématicien, ancien officier de l’Empire, auteur de
nombreuses communications à l’Académie de Nîmes, se fit remarquer aussi par son
caractère original : il refusait obstinément d'acquérir une robe pour les
cérémonies officielles, « ayant mieux à faire, écrivait-il, de son maigre
salaire. ». Un enseignant plus connu aux Etats-Unis qu’en France !!
Jusqu’en 1882 ce sera le
siège du Collège puis du Lycée. En
1881.il y a 575 élèves, le Lycée est trop petit, il faut construire de nouveaux
locaux ailleurs.
Cour d’honneur de l’actuel lycée Daudet
Et notre bâtiment actuel ?
Ses origines se perdent dans la nuit des temps. Les archives le mentionnent au
16-17ème siècle, en tant qu’hospice, constitué de nombreux édifices
disparates dont l’ancien hôpital Ruffy, dans le faubourg Saint-Antoine hors des
murs jusqu’au niveau de l’actuelle Porte de France. Un temps nous avons cru
qu’une ancienne source thermale de l’Antiquité existait sous ses fondations. En
fait, il s’agirait plutôt des fossés de désengorgement des rues lors des pluies
trop importantes dont est sujette la ville. Peut-être aussi une fonction
défensive, les remparts étant à proximité ?
Le père Richard,
jésuite missionnaire, serait à l’origine de cet établissement. Au début il y
reçoit les pauvres, les infirmes, les enfants trouvés et les aliénés.
Plus tard des
religieuses de Nevers seront aux commandes. Hôpital général en 1680 sous le roi Louis XIV,
il accueillait les populations considérées comme indésirables, les aliénés, les
orphelins, les sans-abris, les prostituées, les « filles débauchées »….
Un auteur Christian Léger résume la situation « sous l’absolutisme de Louis XIV, ce qui est contre l’ordre est
fou, ce qui est fou s’enferme.. ». Il prendra le nom d’Hospice
d’Humanité pendant la Révolution de 1789…
Après la Révolution de 1789, on songe à restaurer l’hospice. Un décret impérial du 5 août 1809, daté de Schönbrunn, signé de Napoléon, autorise la commission administrative de la ville à réaliser les travaux en six ans. L’architecte des Ponts et Chaussées de la ville le montpelliérain Charles Etienne Durand propose des plans de restauration. Il est à l’origine du dégagement des arènes et de l’élargissement du boulevard Victor Hugo.
Mis en évidence, les
restes de la façade de l'hospice d'Humanité de 1810 - Carte postale
ancienne, montage GM.
L’adjudication de la
restauration se monte à 193 417frs. La première pierre est posée le 24 mai
1810. Au cours des travaux de démolition une superbe mosaïque est dégagée.
Façade du CDI côté
cour d’honneur.
Dans les travaux de
restauration et d’agrandissement de l’hospice, il fait réaliser une façade
constituée d’arches rappelant les arènes, avec une frise en haut de cette
façade, avec métopes et triglyphes, frise représentant 120 scènes et allégories
de la vie de l’hospice, des métiers et de la vie de tous les jours. Les arches
abritaient des commerces.
§
§ Devant
du gymnase
Cet établissement
continue son bonhomme de chemin jusqu’en 1874. « L'hospice
d'humanité » est alors transféré sur la route d'Uzès construit de 1864 à
1874 et deviendra, après de nombreuses extensions durant la première moitié
du xxe siècle,
l'hôpital général Gaston Doumergue à partir de 1937-38.
Sous la Troisième République vers 1870, on pense à transformer les bâtiments de l’ancien hospice en Palais des Arts. L’architecte Granon y aménage un hall avec escaliers monumentaux sur voûtes et piliers, une cour d’honneur en lieu et place de l’ancienne chapelle …..Des décors riches, des colonnades à portiques….
(Couloir de la cour du
CDI)
Mais en 1881, la
municipalité dirigée par Ali Margarot décide d’y transférer l’ancien lycée de
garçons qui se trouvait à l’étroit dans l’ancien collège des jésuites (actuel
musée archéologique).
Ce lycée d’Etat pour
garçons sera ouvert progressivement de 1883 à 1888, encore en chantier
d’aménagement et d’extension. Les architectes Lucien Feuchère et Alfred Granon
de Grolier sont aux commandes, dans un style académique alors en vogue,
utilisation de la brique en alternance avec la pierre, frises en céramique,
décors floraux courant le long des façades selon les prémisses de l’art
nouveau. Des préaux, des cours avec des colonnes en fonte de fer ouvragées
issues de fonderies marseillaises. Presque tout est reconstruit : quatre
cours dont la cour d’honneur, des salles de classe qui s’articulent autour des
cours, Les
travaux intérieurs continuèrent jusqu'en 1887. Quant à la salle des fêtes, elle
ne put être inaugurée qu'en 1894.
L'aile de
l'Horloge sera bâtie plus tard sur l'ancienne rue de la Maternité et sur un
pâté de vieilles maisons que l'on détruisit.
La grande horloge de la rotonde d’angle face aux arènes date des années 1887-1889. L’architecte Auguste Augière en serait l’auteur. Allégories, colonnes de marbre, les 12 signes du zodiaque, une décoration riche qui surprend un peu, dans le style fin 19ème siècle. Sous le cadran, deux allégories féminines, peut-être les Arts et la Culture, du sculpteur Marcel Mérignargues avec le sigle RF. Le clocheton à coupole renferme un carillon de trois cloches. L’arcade est surmontée de l'emblème de la ville de Nîmes ; une reproduction en miniature de l'amphithéâtre romain surmonté de la Maison Carrée. Les noms des grandes civilisations antiques sont gravés sur les colonnes carrées qui supportent le dôme…..
Un ancien élève raconte sa vie d’interne
dans les années 1930 : « Petit interne venu
de mes Cévennes natales, je portais le costume d'uniforme le dimanche (la
blouse les autres jours), avec gilet à grelots, veste à boutons dorés avec
palmes, cravaté et ganté, et surtout... cette infâme casquette à visière
rigide, la "bâche" dont nous avions horreur! Il fallait surtout
penser à la lever quand, en ville, nous rencontrions un membre de
l'administration ou du corps enseignant, sous peine de réprimande et de
punition! Une sortie générale tous les quinze jours si l'on n'était pas
"consigné". Consigne voulait dire un Dimanche au Mas de Ville pour
les internes, et un Dimanche matin et après-midi au Lycée pour les externes. Il
n'était pas question de sorties en semaine, le jeudi ou un autre jour. Pour
aller chez le dentiste, il fallait entreprendre de véritables négociations avec
lettres parentales, certificats médicaux et attestations en tous genres. Quant
au coiffeur, ce cher M. Astoul qui me parlait de mon village de Lasalle où il
avait fait son apprentissage pendant la guerre de 14-18, il venait lui-même au
Lycée pour couper les cheveux de ceux qui, d'autorité, avaient été inscrits sur
la liste "ad hoc" par le Surveillant-Général. Bien sûr, tous les
"mouvements" se faisaient en rang et en silence. Un moment à la fois
critique et pittoresque était la revue de détails pratiquée par le
Surveillant-Général au départ de la promenade du Jeudi et du Dimanche: gare à
celui qui avait oublié ses gants, qui n'avait pas ciré ses souliers, qui avait
les cheveux trop longs. Les plus suspects, bien connus, avaient les poches
tâtées, afin de vérifier si quelque cigarette ne s'y cachait pas! La mutation
fut d'abord progressive et molle après 1944, puis elle s'accéléra jusqu'à
exploser en 1968 ».
Des professeurs féminins font leur
apparition pendant la guerre 1939-40, les hommes étant mobilisés. Jusqu’alors
elles étaient en charge des petites classes.
Chaque semaine dans la cour des grands,
la cérémonie aux couleurs avait lieu, les élèves en rang dans l’ordre de
classes, sous la houlette du « Maître d’Education Générale et
Sportive » c’est à dire le surveillant-général. Fin 1940, lors du premier
lever des couleurs, le préfet Angelo Chappe était venu présider la cérémonie et
avait harangué les participants. Le concierge pour l’occasion avait affiché
toutes ses décorations et avait sonné le clairon. Plus tard le clairon sera
remplacé par le tambour puis par le cri du cycle.
Une anecdote qui fait partie
intégrante de l’histoire de ce lycée. En 1942, deux officiers allemands
viennent visiter le lycée pour éventuellement le réquisitionner. Le proviseur
avait donné l’ordre de fermer la porte. Mais Monsieur Pensa l’économe pensa
qu’il était plus prudent de les accueillir après un certain temps d’attente au
prétexte qu’il était sourd. Mais il ne pouvait pas les laisser entrer sans
l’autorisation du préfet. Les officiers se retirent mais reviennent avec
l’autorisation préfectorale. Monsieur Pensa attire leur attention sur la
vétusté des locaux, du chauffage, mais pour les visiteurs cela fera un
cantonnement fort convenable. Alors l’économe a un trait de génie : devant
l’infirmerie il leur annonce qu’on ne peut entrer dans la pièce, car
« nous sortons d’une épidémie de méningite
et les locaux ne sont encore désinfectés »… Les officiers
rebroussent chemin et vont réquisitionner le lycée Feuchères, le lycée des
filles qui vont trouver asile au lycée de garçons.
Mais la mixité n’était pas encore à
l’ordre du jour, à la grande déception de la gente masculine. L’administration
prit soin qu’aucun contact ne soit possible entre les unes et les autres. Les
unes étaient en classe pendant que les autres étaient en récréation sans avoir
le droit de marcher sous les préaux pour ne pas gêner les études par le bruit.
Pendant cette période les élèves
avaient droit à des biscuits caséinés ou vitaminés. Les internes les plus âgés
étaient appelés à la garde des voies ferrées la nuit du samedi au
dimanche. L’économat fournissait pour l’occasion un sérieux casse-croûte. Les
externes seront eux de corvée du creusement des tranchées avec les professeurs
aux Saintes Maries de la Mer sous le contrôle d’un débonnaire réserviste de la Wehrmacht.
Il nous faut parler aussi de la
cérémonie de la Saint-Charlemagne, faux saint mais patron des écoliers de
l’époque : une fois l’an le 28 février, les punis étaient amnistiés, les
bons élèves avaient droit à un goûter. Le meilleur élève de la classe de
français prononçait un discours suivi par celui d’un professeur, discours à la
gloire de l’Empereur à la Barbe fleurie !! Cette tradition a hélas
disparu.
Mille souvenirs
pour les anciens élèves. « Parmi
les Maîtres connus citons : Le Président Edouard DALADIER, le Philosophe
ALEXANDRE élève d'ALAIN, Maurice CLAVEL, si jeune professeur que le concierge
le prit pour un élève et lui rappela que les élèves n'avaient pas le droit de
pénétrer dans la Cour d'Honneur, Bernard LATZARUS, le fin lettré, COMBY,
l'Historien, qui devint Professeur de droit colonial, mais s'appela alors
MORINICOMBY, BOCOGNANO, qui fut Inspecteur Général, Jean BRUNEL, l'éminent
helléniste….. Jean-Etienne SAINTENAC ancien élève de l'Ecole Normale
Supérieure, qui participa le 11 Novembre 1946 à la manifestation des étudiants
parisiens à l'Arc de Triomphe. Chef départemental de l'armée secrète,… »
Et bien d’autres, élèves ou professeurs.
Le lundi 27 octobre 1952, le
théâtre de Nîmes brûlait. La salle des fêtes du lycée devint alors pour
quelques années le centre culturel de la ville avec les Jeunesses Musicales de
France, les conférenciers de Connaissance du Monde, le Cercle Artistique
nîmois, les bals, les fêtes de l’Ecole Buissonnière, de la coopérative du lycée
Bernadette Lafont vint y faire apprécier son art de la danse classique…. Des
émissions radiophoniques bi-mensuelles.
En 1952 lors de la première feria
de Nîmes, premier journal de l’Ecole Buissonnière. Lors des premières férias,
c’est dans le lycée qu’on essaie de faire entrer les toros échappés des
abrivados. En 1953 les élèves recevaient
dans le foyer du lycée l’équipe de Jeu à XIII d’Australie. Des rencontres avec
des élèves d’Espagne, d’Italie, Angleterre, d’Allemagne, des échanges sportives
et culturelles… En mai 1968, les élèves sont aux premières loges de la
révolte !!
Depuis 1924, le lycée Alphonse Daudet de Nîmes accueille
chaque année des élèves tchèques qui y suivent leurs études secondaires, à
partir de la seconde jusqu’à la terminale. Une section tchèque existe
également, depuis 1920, au lycée Carnot de Dijon. Fruit du rapprochement
politico-culturel entre la France et la Tchécoslovaquie après la Première
Guerre mondiale, ce dispositif reste sans équivalent en Europe, unique par sa
conception et sa longévité. Jusqu’à présent, plus de 300 élèves tchèques ont
ainsi passé leur baccalauréat français au lycée Daudet de Nîmes.
Parfois on l’appelle le lycée des
Trois-Gaston. La légende voudrait que trois Gaston célèbres y auraient été
élèves : l’historien Gaston Boissier, le mathématicien Gaston Darboux et
Gaston Doumergue président de la République. Mais ils étaient bien trop jeunes
pour y être élèves. Par contre Gaston Deferre maire de Marseille et ministre de
l’Intérieur sous la présidence de Mitterrand a bien étudié dans ce lycée.
De par sa position centrale, ce
lycée est pour les Nîmois et les non-autochtones le repère où l’on se donne
rendez-vous. Les marches du perron offrent des sièges à l’ombre….
En 1963, l’établissement devient mixte. Ce lycée prendra le nom de l’écrivain Alphonse Daudet à l’initiative de Maurice Giny en 1966. Il est en grande partie classé monument historique depuis 2007.
(escalier principal)
Sources et pour en savoir plus : Frédéric Delon La Gazette de Nîmes
17-23 septembre 2020—Georges Mathon Nemausensis—Christian Liger Nîmes sans Visa
édit Ramsay—Francine Cabane Danièle Jean Nîmes au fil de l’Histoire
éditAlcide-- Bernard
Bastide,
« La ville dont le
prince est un lycée », [Calades], no 37, mars
1983, p. 10-13 (ISSN 0180-8923, BNF 34354279))-- Michel
Boissard, « Les anciens de Daudet », dans Serge
Velay (dir.), Visas pour le Gard : un siècle, un département, Vauvert, Au diable
Vauvert, 2006 (ISBN 978-2-84626-101-2), p. 133.-- Jean
Lebrun (présentation) et Thibault Maillet
(invité), « Nîmes, la ville dont le
prince est un lycée », La Marche de l'histoire, 17 juin 2019 (lire
en ligne [archive]) —
contient des extraits d'une émission [archive] Potaches et Labadens de 1967,
également consacrée à l'établissement.-- https://fr.wikipedia.org/wiki/Lycée_Alphonse-Daudet
-- Léa Sahuguet Le récit d’un monument aux mille facettes www.le-nim.com/2020/08/05/lycee-alphonse-daud…-- Magdalena Hrozínková francais.radio.cz/quand-des-lyceennes-tcheques-preparent-leur-bac-au-lycee-de-nimes-8141717
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