Des familles sont plus marquées par l’Histoire
que d’autres. Un exemple parmi tant d’autres, la famille Boileau-Castelnau.
Elle aura un domaine dans le diocèse
d’Uzès, mais que de péripéties dans le
vent de l’Histoire !!. . Encore aujourd’hui le château de Castelnau-Valence vit avec des
descendants de cette famille.
Le premier chef de famille que nous avons
rencontré, Matthieu Boillesve est d’Orléans, né au 12ème siècle. Les
patronymes ne sont pas encore bien fixés. Il a trois fils connus, dont Etienne, né en 1205 à Orléans. Nous
n’avons pas le nom de la mère.
Etienne épouse en 1225 Marguerite de Gueste. Ils auront au moins deux fils Robert
et Foulques. Etienne est prévôt d’Orléans, puis le roi Saint-Louis le nomme à
Paris, premier prévôt royal de 1261 à 1271, date de son décès à Paris.
Il s’engage avec les compagnons du roi pour la
septième croisade, celle de 1248 à 1254, prêchée au Concile de Lyon. Il embarque
le 25 août à Aigues-Mortes. Il a les moyens de s’équiper pour l'épopée, donc
relativement aisé. Sa descendance est assurée, donc il peut partir.
Le 6 juin 1249 Damiette est prise par les
croisés. Puis c’est la bataille de Mansourah le 8-11 février 1250. Cette ville
est la seule à protéger Le Caire. Les Ayyoubides pour la défendre bloquent les
croisés sur un bras du Nil. Pendant plus d’un mois les croisés échouent dans
leurs tentatives de franchissement du Nil. Puis grâce à une complicité, le 8
ils arrivent à leur fin. Les Templiers recommandent la prudence, mais Robert
d’Artois, le frère de St Louis, mal conseillé par Fourcaut du Merle, se jette
avec son avant-garde sur les Turcs. Ils sont suivis par les Templiers de
Guillaume de Sonnac, les Hospitaliers de Jean de Ronay. Sans attendre le gros
de l’armée franque, ils traversent le camp sarrasin, l’émir Kahreddin est tué,
et les croisés entrent dans la ville par surprise. Mais les Turcs repris en
main par leur chef Baybars, réagissent et les assaillants sont tous massacrés,
seuls quelques chevaliers s’en sortent vivants. Une nouvelle bataille décisive
le 11 février ; les Turcs utilisent le feu grégeois. De nombreux
chevaliers vivent l’enfer, sont massacrés par l’ennemi. Etienne Boileau est fait prisonnier ; le
roi va le racheter et lui éviter ainsi la mort ou l’esclavage.
Charles d’Anjou est sauvé, mais Robert d’Artois
est tué ainsi que le grand maitre des Templiers, Guillaume de Sonnac et Jean de
Ronay des Hospitaliers. La victoire est pour les croisés mais à quel
prix ! Louis IX essaie de négocier, Damiette contre Jérusalem, en vain.
Mi-mars la flotte franque est détruite ou capturée, isolant les troupes du roi
d’une éventuelle retraite vers Damiette.
Les blessés sont massacrés par les musulmans,
puis Louis IX réussit à échanger le vie et la liberté des croisés prisonniers
contre 500 000 livres tournois. Les Templiers refusent de faire l’avance
de la somme, qui sera finalement prise de force par le sénéchal de Joinville.
Le roi quitte l’Egypte le 8 mai et se retrouve le 13 à Saint-Jean-d’Acre. Il y
restera jusqu’en avril 1254, malgré l’insistance de sa mère Blanche de Castille
et les conseils des barons qui veulent rendre chez eux. Les hommes souffrent ou
ont souffert de disette, de scorbut ; les blessures sont nombreuses, le
moral au plus bas.
De retour au pays, Etienne Boileau reçoit la
première magistrature de Paris vers 1254. De 1261 à 1271 il est le premier
prévôt royal connu de Paris. La fonction est différente de celle de prévôt des
marchands. Il doit remettre de l’ordre dans la ville. Etienne va réprimer les
abus, rétablir les revenus royaux, et réorganiser les corporations d’arts et de
métiers. On lui doit en 1268 « Le Livre des Métiers » un recueil de
statuts de métiers parisiens. On y trouve les coutumes et règlements, les octrois
perçus et les juridictions de Paris. Dans la ville 101 corporations de
métiers !! Ce livre sera publié pour la première fois en 1837, faisant la
joie des historiens.
Etienne Boileau installé au Grand Châtelet, a un
salaire de 300 livres par an. Il est à la fois, receveur des finances, officier
de police, juge, administrateur.
Le 1er juillet
1270 c’est le départ d’Aigues-Mortes pour la 8ème croisade. Robert
l’un des fils d’Etienne Boileau y participe et va y mourir à 42 ans en 1277 à
Tunis. Robert est né à Paris en 1235. On ne connait pas son épouse.
Ils ont au moins un enfant Jean
(1270-1352).
Louis IX en mars 1270 reçoit
l’oriflamme pour la 8ème croisade. Il laisse l’administration du
royaume à Mathieu abbé de Saint Denis et à Simon sire de Nesle. Les croisés arrivent
à Tunis, ancienne Carthage, le 18 juillet. Le roi de Sicile Charles d’Anjou,
frère de Louis IX n’est pas au rendez-vous promis. Les Turcs en profitent pour
se préparer. Pendant ce temps la canicule, les maladies, choléra, dysenterie,
les fièvres ravagent le camp des croisés. Le roi de Navarre, le légat du pape,
Jean-Tristan, fils de Louis IX tombent malades, puis le roi lui-même. Sentant
la mort proche, il recommande à son fils le futur Philippe le Hardi (1245-1285)
de faire respecter la religion et ses ministres. Une trêve de quinze ans est
conclue et fin octobre 1270, la suite du roi est ramenée en France. Saint-Jean
d’Acre tombera en 1291 mettant fin à la présence européenne en Terre Sainte.
Robert meurt sept ans après son souverain à Tunis
en 1277.
Son fils Jean nait à Paris en 1270. Son père l’a-t-il connu avant son départ pour Tunis ? Jean décède en 1352 à Paris, à 82 ans. Nous ne connaissons pas son épouse. Ils ont un fils nommé aussi Jean né vers 1300 et décédé à Paris en 1380, à 80 ans. Ce dernier sera semble-t-il le premier baron de la famille anoblie par le roi Charles V. Une noblesse qui va se construire sur le sang de leurs aïeux.
Ce Jean a
un fils aussi prénommé Jean né vers 1330 et décédé en 1396
en Bulgarie à Nikopol à l’âge de 66 ans. C’est le deuxième baron de la famille.
Il aura eu
le temps d’avoir un fils Regnaud en 1355 qui décédera en
1400.
25 septembre Bataille de Nicopolis
25 septembre : Bataille de Nicopolis.
Le 25-28 septembre 1396 les croisés sont vaincus
à Nicopolis sur le Danube par les Turcs. Le roi de Hongrie Sigismond et
l’empereur de Byzance Manuel Paléologue sont attaqués par les armées turques du
sultan ottoman Bayazid 1er et les Serbes de Stefan Lazarevic.. De
nombreux seigneurs français sont faits prisonniers dont Jean Sans Peur fils du
duc de Bourgogne. Ils représentent l’espoir d’une rançon et ont la vie sauve.
La légende ou l’Histoire dit que 300 chevaliers nus sont poussés devant le
sultan ; ils déclinent leur nom et leurs ressources. Les insolvables ou
récalcitrants sont immédiatement décapités. Jean de Nevers âgé de 25 ans
héritier du duché de Bourgogne aura la vie sauve contre 200 000 florins
que ses sujets devront payer !! Son imprudence, sa gloriole seront
récompensées : il devient « Jean sans peur ».
Jean sans Peur sera tué en septembre 1419 sur le
pont de Montereau-Fault au cours d’une entrevue qu’il a avec le futur roi
Charles VII. Pour venger l’assassinat de
Louis d’Orléans en 1407 et pour empêcher un
rapprochement du dauphin de France avec le parti bourguignon. Montereau-Fault
où les Boileau ont un domaine.
Le fils de Jean, Regnaud Boileau, 3ème baron, naît en 1355 à Paris.
Il est nommé Trésorier Royal de la sénéchaussée de Beaucaire et Nîmes en 1390
sous le règne du roi Charles VI le Fol. Il est chargé de construire le château
de Nîmes. Il est le premier de la famille à habiter en Languedoc. Il obtient la
permission de porter un croissant dans les armes de la famille en
reconnaissance de la bravoure de son père en Bulgarie. Il décède à Nîmes en
1400 à 45 ans. Il change son blason, pour porter « d’azur, au château
d’argent sommé de 3 tourelles d’or, ouvert du champ, maçonné de sable soutenu
d’un croissant d’or ». Armes que sa
descendance adopte.
Il a au moins un fils Antoine (1381-1459). Il nait à Nîmes et y décède à 78 ans en
1459. Il est le 2ème trésorier royal de Nîmes et Beaucaire. Il
succède à ce poste à son père en 1400. Il est le 4ème baron de la
famille. On ne connait pas le nom de son épouse.
Ils ont un fils Guillaume, seigneur d’Argenteuil (1420-1494). Il nait à
Montereau-Fault-Yonne, mais décède à Nîmes le 6 septembre 1494 à 74 ans. Il est
lui aussi trésorier du domaine royal de Nîmes et Beaucaire, le 3ème
de la famille. Nîmes-Montereau, des kilomètres, des voyages…La famille a encore
un domaine à Montereau.
Guillaume vend Montereau-Fault et s’installe à Nîmes en 1494. Sur sa
tombe, l’inscription : : "à la mémoire
bénie du Sieur Guilhaume Boileau, trésorier de notre respecté roi. Son fils,
aussi trésorier, a construit ce monument avec une chapelle pour lui et sa
famille, dans l'année de notre seigneur 1494, en septembre. Priez pour le mort,
qu'ils reposent en paix". Pour un
autre auteur l’inscription latine se situait dans la maison nîmoise de la
famille sur la tombe de Guillaume : "à la mémoire très chère du
seigneur Guillaume Boileau, Trésorier de son Altesse, notre Roi. Le seigneur
Antoine Boileau, son fils, également Trésorier Royal, fit édifier cette tombe
dans une chapelle pour lui-même et sa famille en l'année 1499 de notre Dieu, en
septembre. Priez pour les morts, puissent-ils reposer en paix. (NB Promethée)
Il apparait dans les archives de Nîmes en 1498. La
famille de par ses fonctions, va devenir de grands propriétaires terriens et
s’allier à la noblesse languedocienne, les Montcalm, de la Croix, Rossel,
Airebaudouze, Rochemore…..
Les enfants : Guillaume protonotaire du
Pape, Prieur de Saint-Nicolas-Lès-Uzès ; Jean-Guillaume conseiller à la Cour
de Montpellier ; Nicolas conseiller au Grand-Conseil ; Agnès décédée
en 1503 épouse de Pierre de Rochemaure ; Catherine épouse de Jean de Ganay
Chancelier de France ; Etiennette épouse de Jacques de Valette seigneur de
Fontesc ; Claudine mariée à Jean de Laudun….. Et Antoine II Boileau.
Antoine II nait en 1470 à Nîmes et décède vers1534 à 64 ans de cette ville. Il est
seigneur de Castelnau et Sainte-Croix de Boirac. Evidemment il est trésorier et
receveur ordinaire en la sénéchaussée de Beaucaire et Nîmes, après son père en
1494, office transmis par le roi Charles VIII, puis confirmé par Louis XII en
1498 à Senlis et en 1513 à Valence. Puis François 1er le réaffirme
dans la fonction en 1515 à Paris.
Il épouse en 1497 Françoise Trousselier ; un
fils Jean III Boileau de Castelnau (1500-1560), deux filles Catherine et
Etiennette. Françoise est la fille héritière du docteur Jean Trossellier
(Troussellière) conseiller et médecin principal de Charles VIII. Le pape Léon X
reconnait Antoine et ses descendants comme nobles en août 1516.
Le domaine de Castelnau de
la Garde et de St Croix de Boiriac est acheté en 1500 par Antoine au comte
Secoudin de St Félix pour 400 livres. (- titres justificatifs :
lods d'Antoine Boileau, trésorier royal pour l'achat de Castelnau sur Secondin
de St- Félix, moyennant 400 livres t. acte devant Jean de Costa, notaire de
Nimes, 5 février 1500-1505 - Lods et investiture avec reconnaissance ati roi
par Arnaud de St-Félis:, seigneur de Castelnau pour l' achat de
Ste-Croix-de-Borriane, 30 avril 1488 –Chartrier de Castelnau 121)-
Mais il participe à la conjuration d’Amboise, est fait
prisonnier par le duc de Nemours et il est décapité devant le château d’Amboise
le 29 mars 1560. La conjuration d’Amboise appelée aussi le « Tumulte
d’Amboise » a pour but d’enlever le roi François II pour le soustraire à
la tutelle de la famille des Guises. Des gentilshommes de tout le pays se rallient
à ce projet. Les pasteurs, Jean Calvin en tête sont contre cette voie de la
violence et condamnent le projet des conjurés. Gaspard de Coligny refuse que la
noblesse de Normandie s’associe à la conjuration. Le Prince de Condé ne
participe pas mais en attente à Orléans espère recueillir les fruits du
complot. Il y gagnera le surnom de « capitaine muet ». Des bourgeois
d’Orléans, de Tours, de Lyon s’associèrent au plan.
Les Guises sont avertis par des fuites. L’attaque des huguenots
se solde par un échec, puni avec une extrême sévérité : les conjurés sont
pendus aux balustrades du château, noyés dans la Loire ou massacrés par la
foule. Cet événement ouvre la triste période des guerres de religion
(1562-1629).
Jean III était marié depuis le 6 février 1538 à Bagnols sur Cèze
avec Anne de Montcalm Gozon (1515-1596). Peu d’archives sur sa vie. Peut-être
la tragédie d’Amboise n’a pas donné envie de conserver des traces de Jean III.
Ses enfants, probablement 6, toujours et malgré tout bien mariés : Jean
qui suit, Claude mariée à Jean-Jacques de Lageret seigneur de Caillargues,
Guillemette-Gabrielle épouse le 17 août 1562 d’Antoine Barnier conseiller au Présidial
de Nîmes (mariage protestant) et
co-seigneur de Sueilhes, Anne-Marie mariée à Guy de Bons(Bony) fils de
l’Intendant de Roussillon, ….
Son fils Jean nait le 22 août 1545-48 à Nîmes
et décède le 10 mai 1618 à 69-72 ans dans cette ville. Un historien le fait
naitre à Saint-Julien-du-Tournel en Lozère, lieu où il décéderait aussi. Un
premier mariage le 25 juillet 1571 pour Jean
avec Honorade Le Blanc de La
Rouvière-Fourniquet (Honorade de Blanchon dame d'Airan) qui décède rapidement et lui laisse une fille. Le contrat
de mariage est signé à Saint-Julien du Tournel. Honorade est issue d'une vieille famille d'Uzès.
La famille des Le Blanc de vieille noblesse, à l’époque
possédait le domaine d’Ayran avec sa source qui se jetait dans la rivière de
l’Eure. Le père de la mariée est juge des « conventions royaux ».
Jean est 1er Consul de Nîmes en 1605 et syndic du
diocèse. Il se marie le 15 octobre 1576 à Nîmes avec Rose de Calvière de
Saint-Côme (1558-1644). Le père de Rose, Nicolas de Calvière seigneur de la
Boissière et gouverneur de Nîmes en 1580, gentilhomme de la Chambre du roi en
1581. Douze ou treize enfants pour Jean et Rose, dont un fils Nicolas
(1578-1657).
La famille est toujours protestante, va vivre la St Barthélémy
en 1572 et les guerres de religions dans notre région. Le Connétable de
Montmorency en 1596 lui ordonne de le rejoindre avec son équipage dans le
Haut-Languedoc. En 1594 il se présente à la convocation de l’arrière-ban. En 1600
les protestants de Nîmes le font député pour l’assemblée relative à l’exécution
du l’Edit de Nantes de 1598.
Il décède à 69-72 ans, âge relativement jeune dans cette famille
lorsque l’on ne meurt pas dans son lit. A-t-il fait un séjour en
Angleterre : un Boileau de Castelnau est inscrit sur The Roll of the
Huguenots settled in the United Kingdom dans la chapelle des huguenots français
de la cathédrale de Canterbury (16ème siècle). Il va perdre
plusieurs de ses fils dans les batailles de l’époque.
Ses enfants, probablement 12 ou 13 : Nicolas l’ainé qui
continue la descendance ; Jean sergent-major en Piémont mort à Candel ;
Claude capitaine au régiment de Montpezat tué au siège de Cérizolles en 1616 ;
Daniel tué à la bataille de Prague en 1620 ; Guillaume époux de Rose de
Falcon ; Jacques, médecin (et avocat ?) époux d’Armande de Rossel et
branche des Boileau d’Uzès qui sera consul d’Uzès de 1610 à 1620…
C’est encore le temps de l’espoir, de vivre sa religion
tranquillement, d’avoir un roi qui écoute le peuple. L’Edit de Nantes va
apporter un temps cet espoir de tolérance sinon de liberté. Nous verrons sur ce
blog dans quelques semaines que le 17ème siècle sera le temps du
désespoir, de l’incompréhension, des interdictions, du départ, de l’exil….
Château de Castelnau
-- Sources :Auguste
Geffroy, « Boileau
(Étienne), ou Boilesve ou Boileaux » [archive], dans Charles
Dezobry et Théodore Bachelet, Dictionnaire
général de biographie et d'histoire, de mythologie …, 10e éd., t. 1, C. Delagrave, 1889, p. 333.-- Antoine de
Lévis-Mirepoix, Saint Louis, roi de France. Le livre des
métiers d'Étienne Boileau, Paris, Michel,
coll. « Le mémorial des
siècles, les hommes », no 13,
1970, 373 p.6-- Arié Serper, « L'administration
royale de Paris au temps de Louis IX » [archive], dans Francia,
7, 1979--Jean de Joinville, La vie de
Saint Louis, Paris, Dunod, 1995--- Régine Pernoud, Les Hommes de la Croisade, Mayenne, Taillandier, 1977.-- Frères Haag
: La France protestante-- François-Alexandre Aubert de la Chesnaye des
Bois Généalogie des Boileau de Castelnau—généanet
– wikimedia.org--Huguenot pedigrees, v. 02Edité en 192
4--Source: FamilySearch---Nobiliaire universel de
France, ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce
royaume Auteur : Nicolas Viton de Saint-Allais-- Dictionnaire des familles françaises anciennes ou
notables à la fin du XIXe siècle - T5Auteur : Chaix d'Est-Ange, Gustave
Gallica BNF ---).-
Les
chiffres de M. l'abbé Rouquette : Étude sur les Fugitifs du Languedoc (Uzès),
Société de l'Histoire du Protestantisme Français. Bulletin, LXIe année, 1912,
pp. 237-258--
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