samedi 24 décembre 2022

 A la perfection …



Autrefois dans les temps de carnaval, périodes propices aux rapprochements amoureux, on racontait aux jeunes gens et aux jeunes filles de Saint-Hippolyte de Montaigu l’histoire d’Anselme, un brave garçon robuste, raisonnement travailleur et raisonnablement sobre. Sa mère ne comprenait pas pourquoi, avec toutes ces qualités, il était encore célibataire, la trentaine passée.

« Malheureux, qui te repassera tes chemises quand je ne serai plus là ! Qui te fera cuire la soupe quand tu seras trop vieux pour te lever de ton fauteuil ? Marie-toi tant que tu as assez de cheveux sur la tête !! »

Chaque matin en servant le café, elle repartait à l’assaut en lui vantant les charmes et les avantages des filles du village :

-         «si tu prenais la Josette, elle est plutôt pas mal et très sérieuse d’après ce que l’on m’a dit ?

-         - les gens parlent trop ! Comme Josette d’ailleurs qui est bavarde à vous donner la migraine du matin au soir. Je serai sans arrêt chez le pharmacien !!

-         Et bien la Berte ? Elle pour sûr sait tenir sa langue

-         -C’est le moins que l’on puisse dire ! Quand elle prononce deux phrases dans la journée, on se demande si elle est malade. Avec une femme pareille, je serais tout de suite neurasthénique.

-         Ne dis pas de bêtises, malheureux ! Et la Paule, quand penses-tu ?

-         Elle a au moins une tête de plus que moi ! J’aurais l’air de quoi si elle se promenait à mon bras !

-         Tu n’auras pas ce problème avec Gertrude…

-         C’est certain, même avec des talons, elle ne m’arrive pas à la ceinture !

-         Et la petite de l’épicier, Célestine ?

-         Sa famille est trop riche pour nous. De plus elle est fille unique et a un de ces caractères !! Très peu pour moi !

-         Alors Clarisse la fille du puisatier ?

-         Elle est gentille, mais ses parents n’ont pas un sou vaillant. Et elle a toute une flopée de frères et sœurs qui attendent qu’elle trouve un mari pour ramener un peu d’argent à la maison.

-         Il reste Marcelle ; un beau sourire et elle aura un bel héritage.

-         Plusieurs galants lui tournent autour déjà et cela ne l’effarouche guère….

Toutes les demoiselles de Saint Hippolyte et du canton avaient quelque chose qui clochait pour Anselme. Un jour sa mère excédée lui dit : « mais enfin que veux-tu à la fin ? Tu crois que tu soirs de la cuisse de Jupiter ? C’est la lune qu’il te faut ? « 

-         Non mère, ce que je veux c’est une femme réelle qui existe en chair et en os, mais une femme parfaite, absolument parfaite..

-         Une femme pareille n’existe pas, la perfection ne se trouve pas sur cette terre et c’est tant mieux !!

-         Moi je la trouverai déclara le jeune homme ; je la ramènerai ici et je l’épouserai.

-         Pauvre innocent, je ne suis pas près d’être grand-mère !! »

Et Anselme partit à la poursuite de son rêve. Il parcourut le monde pendant trois longues années, sans envoyer une lettre à sa mère.

Très inquiète, elle se rongeait les sangs jusqu’au jour où elle le vit arriver, barbu, triste et seul !!

-         Tu vois, persifla la mère, tu ne l’as pas trouvé ta perle rare ! Je le savais !!

-         Détrompe toi mère, soupira Anselme les yeux dans le vague. Après avoir marché pendant des jours et des jours pour traverser un nombre faramineux de pays dont le nom parfois m’était inconnu, après avoir visité une multitude de vallées, de villes et après avoir rencontré des milliers de femmes toutes merveilleusement différentes, j’ai enfin trouvé celle que je voulais, celle que j’espérais. D’après moi elle était en tout point parfaite !

-         Mais alors, grand Carnaval, pourquoi ne me l’as-tu pas ramenée ?

-         Malheureusement dit Anselme avec un soupir à renverser la table, elle n’avait qu’un défaut : elle voulait se marier avec un homme parfait !! »



Sources ; photo A la découverte des mariages d'autrefois – ci-dessus chapelle de La Capelle-Masmolène--RTN votre radio régionale – Merci à Esther pour ce joli co

mercredi 14 décembre 2022

Un Indien dans la ville

 



Un Indien dans la ville

Le 14 avril et 2 mai 1909, D’Jelmako traverse les arènes de Nîmes sur un fil tendu à plus de trente mètres de hauteur.

De son vrai nom Etienne Blanc, D’Jelmako, « Le tonnerre qui gronde » en langue sioux, est né à Marseille en 1857. Il sera enterré à Montpellier au cimetière St Lazare en 1933 après une carrière bien remplie.

Cette fin de 19ème siècle est à la mode indienne. Nous avons une fascination pour le Nouveau Monde.  On est persuadé que les Indiens d’Amérique ne connaissent pas le vertige. Le grand Buffalo Bill promène son spectacle dans toute l’Europe avec Indiens, chevaux, bisons… avec un passage à Nîmes. Etienne va construire son personnage sur cette vague. D’autant plus, qu’il a des origines canadiennes sinon indiennes. Son père Louis Etienne Blanc en 1846 émigre au Canada. Il est régisseur dans une grande coupe de bois au contact des trappeurs et il va épouser la fille de l’un d’eux Sophie Laurent, une belle brune. En 1856 la famille revient en France et s’installe dans une ferme d’élevage La Grande Bastide, dans la banlieue de Marseille à Sainte Marguerite. Etienne Marie Joseph nait le 25 décembre 1857.

Portrait de Djelmako (indien d'Amérique), funambule, ayant traversé la rivière de la Drôme sur un fil, le 29 septembre 1901, lors de la fête de la Saint Ferréol, à Crest.

Référence du document : 17MDSERRO3
Date : 1900

 «  L’enfant aurait été baptisé au cours d’une cérémonie syncrétique respectueuse des usages en vigueur chez les Sioux, selon la légende familiale. Qui ne paraît pas être conforme à la réalité car les Sioux, qui formaient la nation de langue lakota, n’ont jamais occupé le Canada mais plutôt des territoires correspondant aux États actuels du Nord et Sud Dakota, et des portions des États du Minnesota, de l’Iowa, du Wisconsin à l’est, du Wyoming à l’ouest et du Nebraska au sud. Assez loin des tribus indiennes du Canada qui étaient plutôt constituées par les peuples algonquins, micmacs, abénaquis, cris, hurons et autres mohawks. » s’interrogent ses biographes. (René Samson « Les Biographies Célébres »1929—Henri Louis Escuret 1962).

Ascendances indiennes affirmées, nostalgie du père…. Certains lui prêtent des grands-parents maternels sioux. En tout cas, ce prénom D’Jelmako, réellement de baptême  ou inventé par la suite devint un élément non négligeable pour sa carrière d’artiste. Et puis un artiste est là pour faire rêver !!

On dit que c’est sur la corde à linge de sa mère qu’il commence son apprentissage de funambule. Il promène sa sœur sur son dos. Puis son oncle lui installe un câble de chanvre à huit mètres de hauteur. Petit à petit il apprend et excelle. A cette époque, le funambulisme est à la mode mais plus l’artiste est haut et plus la traversée est longue et plus le succès, le respect était là. Il fallait des traversées grandioses, spectaculaires, les chutes du Niagara avec Charles Bondin le père du funambulisme (1824-1897), des exhibitions qui coupent le souffle.


Il devient de plus en plus habile, courir, marcher en arrière, en avant, se coucher sur la corde, tirer, les yeux bandés…. A 19 ans il perd sa mère, son père et son oncle. Il est en charge de sa petite sœur. Il est engagé par le directeur du théâtre de Rivesaltes. En 1880 il fait une tournée avec la troupe du Palais Royal. Il y rencontre son épouse, Paulia, l’amour de toute sa vie. Il signe un premier contrat avec le Casino de Toulouse, un show à Carcassonne…. Une tournée à Lisbonne, à Barcelone. Il est célèbre.

La presse le surnomme « le métis canadien », « l’indien au visage pâle », « Le Blondin moderne »… Le Petit Courrier de Biarritz s’enthousiasme dans son édito du 6 septembre 1889 : » c’est le plus fort des funambules que nous ayions vu à ce jour… ». Il faut dire que la traversée du Vieux Port de Biarritz se fait à 37 mètres de hauteur sur une longueur de 167 mètres. La traversée de la rade de Villefranche-sur-Mer est encore plus exceptionnelle : un fil tendu entre deux montagnes à 95 mètres de hauteur, un silence absolu des spectateurs, les voitures arrêtées, tous les yeux braqués sur lui !!

Et sa traversée des cascades de Terni en Italie à 115 mètres de haut… Et à Bruxelles, la traversée du parc Léopold où D’Jelmako toujours sur son fil s’amuse à tirer sur des ballons rouges qu’on lâche devant lui…

Jongler avec des couteaux, abattre des ballons avec un fusil, marcher avec un charmeur de serpent accroché à son dos…tout en marchant sur son fil de chanvre ou d’acier…

Mais à Nîmes il va innover. Il va y présenter le 15 avril pour la première fois sa « torpille aérienne ». Il va construire un petit appareil sur le modèle des engins automoteurs prévus pour la guerre, en forme de cigares sur lesquels glissent l’air et l’eau. Deux roues, l’une mobile, l’autre libre, qu’il équipe d’un moteur à pétrole assez puissant pour lui permettre d’avancer sur un fil qui ploie un peu et remonte vers la passerelle. C’est très risqué puisqu’en cas de déséquilibre, il ne peut pas saisir le câble qu’il ne voit pas lorsqu’il est à califourchon sur sa torpille.

Le journaliste de l’Eclair raconte : « l’appareil placé sur le câble, D’Jelmako l’a enfourché, les deux jambes dans le vide et s’est élancé accompagné des pétarades de son bizarre appareil…L’émotion était générale et l’anxiété à son comble quand le petit véhicule gravissait lentement la corde qui pliait…La traversée a duré exactement une minute 12 seconde, un siècle pour nous les spectateurs de cet acte téméraire…. ». Il renouvèlera l’exploit le 2 mai, puis dans toute l’Europe toujours costumé en Sioux, jusqu’à la Première Guerre Mondiale.


A la déclaration de la guerre en août 1914 il a 57 ans, trop vieux pour s’engager comme soldat. Mais il va faire sa part en conduisant des camions de ravitaillement des troupes. Après la guerre il reprend la route et les shows. A 65 ans il est à Montpellier où il donne une représentation sur la promenade du Peyrou. Mais quelques jours plus tard dans les arènes de Bézier, alors qu’il allume un feu d’artifice du haut de son fil, le dispositif s’embrase et il est grièvement brûlé. Il finit sa traversée, et il est transporté à l’hôpital de Montpellier. Pendant un an, il doit arrêter les représentations, mais en 1922 on le revoit à Marseille où il est engagé pour des représentations à l’Exposition coloniale.

Paulia son épouse décède de maladie en 1924. D’Jelmako est désespéré. Il lui survit jusqu’en 1933. Il est en représentation près de Tarbes à Riscles. Louis-Henri Escuret de la Société française d’Histoire de médecine raconte « Au moment de son passage sur le câble aérien avec sa torpille, il perd l’équilibre, son appareil s’étant trop ralenti. Il tomba d’une hauteur de neuf mètres sur la piste des arènes….Fracture de la base du crâne, grave lésion à la colonne vertébrale. La torpille de 85 kilos s’était abattue sur son corps ». Il s’éteint le 1er août dans son appartement de Montpellier veillé par sa petite sœur.


Il avait passé une bonne partie de sa vie sur un fil, dès l’âge de 7 ans jusqu’à près de 77 ans…..

(Le Petit Méridional du 1er août 1933)

 



(Marseille ? 1890)

Sources et pour en savoir plus : D’Jelmako, le funambule indien (lagglorieuse.info)Musée Carnavalet, Histoire de Paris--www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/...—Adrian L’Encyclopédie du cirque –Le Sens de l’équilibre 1993 BNF--- René Samson Les Biographies Célèbres 1929—la gazette de Nîmes n)1052-1053 août 2019—wikipédia .org--- Les Arènes de Nîmes, 1909BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (151)© Bibliothèque nationale de France---: Louis-H. Escuret, D’Jelmako, le célèbre funambule (1857-1933), Montpellier, chez l’auteur, 1962.---

 


dimanche 4 décembre 2022

Le tombeau du Sanglier

 

Le tombeau du Sanglier

En Camargue, les taureaux de légende ont leur statue. Des marques de reconnaissance pour des « bious » d’exception qui ont procuré des émotions fortes aux amateurs de courses camarguaises et qui ont marqué les mémoires. Rappelons ici que la course à la cocarde ou camarguaise n’est pas la corrida, loin de là. Dans cet exercice, ce sont les hommes qui prennent les coups.

Sur le rondpoint du Cailar trône Le Sanglier. « Ici est enterré Le Sanglier de la manade F. Granon-Combet 1916-1933 ». En fait, la stèle a été déplacée et il n’est pas enterré là. Il était le fils du grand Belcita, cocardier d’avant-guerre.

Un certain flou (ou de merveilleux) quant à sa naissance. Nous sommes en pleine guerre de 14-18, au cœur du Bois des Rièges, derrière le château d’Avignon, dans une Camargue sauvage, dans une atmosphère de brouillard, de légende, de mysticité. Sa mère Caillette met bas à côté d’une laie qui vient de mettre au monde ses petits. Caillette meurt et c’est le facteur Claudius (ou le gardian Chabalet) qui les découvre, d’où le nom de Sanglier. La laie aurait nourrir le taurillon. Le Sanglier est un veau solitaire, courageux, espiègle. Curieux il arpente les quatre coins du bois.

Il effectue sa première course dans le plan d’Aigues-Vives à l’âge de trois ans. Lansagues, Lunel …. Il construit sa légende. Cocardier complexe, barricardier, explosif, audacieux, malin… Il ne pardonnait pas la moindre erreur. Il enthousiasmait les foules.

Autre taureau Muscadet (manade Rouquette)dans ses coups de barrière à Maugio et à Nîmes

Prompte comme la foudre dans les arènes, Le Sanglier était le premier à avoir effectué les « coups de barrière ». Il poursuivit les raseteurs Julien Rey et Benoît, Margaillan jusqu’aux planches, passa ses cornes derrière pour les attraper ou les taper d’un redoutable coup de tête. Il va tuer de deux coups de cornes en 1925 Pierre Vite le portier des arènes d’Aramon. On dit aussi qu’il est responsable du « coup de sang » fatal arrivé au peintre en bâtiment Coulet, quelques temps après avoir été sévèrement secoué à Lansargues par un Sanglier jeune qui pourtant n’avait pas encore fait ses preuves…  Ses cornes d’or faisaient la fortune des parieurs, de son raseteur préféré le beaucairois Julien Rey. On se pressait à toutes ses courses. Les primes que l’on mettait à chaque course sur ses cornes approchaient les 1000 euros actuels. (Les primes : argent gagné par le raseteur qui enlève qui un ruban, qui la cocarde…en plus de l’engagement pour raseter). En 1927 Julien Rey touchera 8000francs pour raseter Sanglier à Lunel. 16 fois son salaire de charretier. Son nom s’inscrivait en grand sur les affiches, « Rey et Cie ». Mais cette fortune trop vite gagnée, Rey flambera tout et finira employé municipal.

Ce sera pour Sanglier qu’on jouera l’air du toréador de Carmen de Bizet. Un jour de retour d’une de ses courses, le train de Nîmes-Le Grau du Roi cala, trop lourdement  chargé d’admirateurs. La locomotive n’arrivera pas à passer la côte de Générac.

Le Sanglier et le taureau du Trocadéro - midilibre.fr

Hemingway, le grand écrivain, en parle admiratif. Il assiste à une course où la cocarde entre les cornes du « Sanglé » rapporte 3000 francs à celui qui l’enlève.

Des primes de 500 à 1000 francs étaient gagnées pour seulement toucher sa tête et déclencher l’ovation du public.

Entre 1925 et 1929, ses cornes rapportèrent pas moins de 120 000 francs de primes à ceux qui lui enlevait sa cocarde..

Il est l’orgueil de la Camargue, le héros, un guerrier…..peut-être la revanche pour certains après l’accusation injuste de désertion de 1917 contre les bataillons venus du Midi.

Mais la gloire a aussi ses revers même pour les taureaux talentueux. En 1927 dans les arènes d’Arles, les provençaux jaloux et pensant sa réputation usurpée vont lui tendre un piège. Trente raseteurs entrent en piste, enragés comme une meute de chiens, ils vont tenter de lui prendre sa cocarde. Les portiers refusent de lui ouvrir les portes pour qu’il sorte de l’arène. Pendant 25 minutes Le Sanglier reste en piste et il rentre enfin avec sa cocarde entre les cornes. Echec et mat pour les provençaux. Plus jamais, son manadier acceptera de conduire un seul taureau à Arles.

Le Sanglier fera ses adieux le 31 août 1930 à Nîmes devant plus de 12 000 personnes. Pour son biographe le taureau sera encore dans les arènes d’Aigues-Vives pour une dernière course le samedi 3 octobre 1931.

Mais avant de prendre définitivement une retraite bien gagnée, le Sanglier fit encore quelques sorties en 1930 et c’est ainsi qu’il parut en présentation dans les arènes d’Aramon, le 15 juin ; du Cailar, le 3 août ; de Châteaurenard, le 4 août ; de Nîmes, le 31 août et de Saint-Gilles, le 28 septembre. Enfin, sa dernière présentation eut lieu le 7 juin 1931 dans la piste de Lunel où seuls Julien Rey et Charles Garonne eurent l’honneur de lui faire les deux derniers rasets.


(ci-contre Saumade) 

Il prit une retraite méritée dans les pâturages du Cailar. Monsieur Bouzanquet, une personnalité de Nimes souhaitera faire naturaliser (empailler) Le Sanglier pour l’installer au musée de la Ville. Granon refusa car il voulait que son taureau meure sur ses terres où il serait enseveli et où il était né.

Mais un jour Le Sanglier décida de quitter les près, suivit le Vistre, traversé le Cailar de nuit et vint se coucher devant la maison de son maître Fernand Granon. Dès lors il finira ses jours dans la cour de Granon, visité régulièrement par ses admirateurs. Son patron venait le visiter chaque soir sauf le soir du 22 octobre 1933. Le lendemain Sanglier gisait mort les deux cornes plantées dans un tas de fumier, ultime « coup de barrière ». Il sera enterré dans des draps neufs.

D’autres taureaux de légendes auront leurs statues : Clairon,Goya, Gandar, Muscadet, Pascalet….. Nous nous intéresserons à leurs histoires dans quelques temps….


 Autre taureau de légende Pascalet, la Bombe noire, et le raseteur Jacky Siméon, fin des années 1970

 

 

 

 

Sources et pour en savoir plus : La légende du SANGLIER de Fernand Granon. - TORILTV LE BLOG—Gazette de l’été juillet 2006 Jacques  Durand Alain Laborieux—photos André Hampartzoumian--

Le Sanglier (taureau de Camargue) - Data BnF

https://data.bnf.fr › le_sanglier__taureau_de_camargue_---