mercredi 15 juin 2022

La Voyante, le Bagnard et l'espion

 

La voyante, le bagnard et l’espion

Une guerre montre toujours les travers les plus sombres de l’homme mais aussi parfois nous le retrouvons dans des situations des plus cocasses.

Alexis Lecaye dans son roman « La Voyante, le Bagnard et l’Espion » (édit Fayard) nous relate une histoire bien saugrenue. Des faits peut-être vrais ou qui s’appuient sur une partie de vérité ?. Mais dans le monde de l’espionnage, qui croire ?

Les personnages : la Guerre de 1914-, Clémenceau le jusqu’auboutiste, Joseph Caillaux le pacifiste, la Politique et son vilain penchant la Haine…., un espion et une voyante.

Mme Caillaux vient d’assassiner le directeur du journal le Figaro à la suite d’une violente campagne et une terrible vague de haine contre son époux.

A partir de là nous allons naviguer entre fiction et réalité.

Réalité : Cette hargne de Clémenceau contre Caillaux ne faiblit pas. Le capitaine-instructeur Bouchardon nous confiera dans ses Mémoires qu’en 1918, l’affaire Caillaux sera la préoccupation essentielle de Clémenceau et l’indépendance de la justice ne sera pas toujours son souci !! Le Tigre vient de prendre la tête du gouvernement. En cette période de 1917-18 il faut ranimer la combativité des Français. La psychose de la trahison hante tous les esprits ; cette guerre traine en longueur, n’a rien de triomphale, donc on cherche des coupables si possible politiques pour mieux marquer les esprits…

Caillaux, coupable idéal, avait confié à un journaliste en octobre 1914 :

  "Ceux qui sont là dedans ne savent rien, ne comprennent rien. Ils ne savent pas à quel ennemi nous avons affaire, ils ne comprennent pas que nous sommes lancés - par qui ? - dans une guerre effroyable... Comment finira-t-elle ? Moi, je voulais éviter cela »…

Caillaux partisan d’une paix de compromis, a des contacts imprudents avec des diplomates allemands. Il est arrêté pour « intelligences avec l’ennemi » le 14 janvier 1918 et est condamné en février 1920 à trois ans d’emprisonnement et privations de ses droits politiques. On ne lui reproche plus alors qu’une « aide involontaire » à l’ennemi par ses paroles, ses relations et son opposition politique. Sa condamnation indigne toute une partie de la classe politique ainsi que la Ligue des Droits de l’Homme.

Pour des poursuites judiciaires qui tiennent la route, on a manqué de preuves, on sent bien que cette condamnation risque de reposer sur pas grand-chose. Ces preuves il faut aller les chercher dans les dossiers allemands.

Fiction (roman d’Alexis Lecaye) ? Pourquoi pas dans les coffres de l’ambassade d’Allemagne à Berne, bien connue pour être un nid, une plaque tournante de l’espionnage….

Ni une ni deux, Clémenceau ordonne au capitaine Renaud des Services Secrets français d’embaucher un professionnel de l’ouverture des coffres. Evidemment pas le serrurier du coin de la rue. Un discret.

C’est ainsi qu’entre dans l’histoire Baptistin Travail, « l’As de la Cambriole », relégué à vie au bagne de Cayenne et interné dans l’Ile du Diable. C’est un expert en fric-frac, avec une oreille extrêmement fine et une prodigieuse habilité. On le teste en lui demandant d’ouvrir tous les coffres forts d’une grande banque de Cayenne. Dans un premier temps, Baptistin qui comprend bien ses intérêts, exige un temps de préparation : remise à niveau de son ouïe pendant huit jours durant, par des concerts, la femme du directeur de la banque au piano jouant Chopin. Il semble aussi que la domesticité féminine de la maison du banquier qui l’héberge l’aide dans sa préparation. Il y gagne le surnom de « sabre au clair ». (Nous allons jeter un voile pudique sur cette partie de la préparation). Il est loin des cailloux à casser et de son cachot de bagnard.

La préparation a fait son effet et Baptistin ouvre chambre-forte et coffres de la banque en un tour de main.

Il s’agit maintenant d’amener notre bagnard à Berne grâce à un scénario à toute épreuve.

On le ramène en Europe en brouillant les pistes. Faux papiers vénézuéliens en poche, il embarque sur un paquebot neutre, argentin. Il s’engage dans la troupe de danseurs de tango en tournée européenne. Il apprend rapidement quelques rudiments de cette danse. Mais il ne parle pas espagnol. Renaud l’espion qui le chaperonne décide de le faire passer pour muet. Arrivé à Barcelone dans une Espagne neutre, il est pris en charge par une « agence de placement » en fait une officine de couverture des Services Secrets français.

Entre dans le jeu, l’appât, une voyante, une aventurière espagnole Raya, tombée dans les griffes des services français pour avoir tenté de faire passer de l’opium à la frontière. Un oubli du délit et une coquette somme d’argent arrondissent le chantage. Elle simule un accident de voiture qui l’oblige à se déplacer dans un fauteuil roulant et à engager un ambulancier et un chauffeur. La presse espagnole raconte l’accident. Bien entendu, l’agence de placement lui procure ces deux serviteurs, le bagnard et le capitaine-espion.

Pourquoi une voyante ?, La femme de l’ambassadeur d’Allemagne en Suisse a un fils aviateur disparu sur le front français. Elle consulte toutes sortes de charlatans pour savoir ce qu’est devenu son enfant. Raya est connue en Espagne mais pas en Suisse. Alors il faut lui construire de toute urgence une réputation.

Le trio part pour Paris. On monte deux ou trois affaires où de faux voleurs, en fait des espions, volent à des personnalités des bijoux dont Raya retrouve la trace par simple voyance. La presse est mise à contribution.

A l’occasion et grâce à une impunité sans faille,  Baptistin renoue avec d’anciennes connaissances et en profite pour régler quelques comptes.

Pour passionner les foules, le summum sera l’affaire Rosengart. Celui-ci, un grand industriel a une épouse cliente de Raya, mais surtout une maitresse. Les services secrets français ont évidemment un dossier sur la liaison. La voyante va donner petit à petit à l’épouse les détails de la liaison de son mari. Poussée à bout, la femme tire un chargeur de révolver sur la maitresse. La presse en fait ses choux-gras !!

Des personnalités telles Barrès, Proust deviennent client de Mme Raya et s’en vantent sur la demande du gouvernement. Il faut à tout prix que la réputation de la voyante dépasse les frontières !

Le trio part pour Genève pour consulter un chirurgien célèbre, spécialiste des os : la jambe de Mme Raya aurait du mal à se «ressouder ».

Peu de temps après, une grande dame, voilette sur le visage, vient consulter Raya. C’est la femme de l’ambassadeur d’Allemagne. Le poisson est ferré…

Pour entrer en contact psychique avec le fils aviateur, Raya doit voir les lieux où il a vécu, c’est-à-dire l’ambassade de Berne.

Durant deux mois, le trio se rend quotidiennement à l’ambassade, endormant ainsi la sécurité allemande.

Baptistin est heureux : liberté, confort, belle vie, faveurs des femmes qui trouvent en lui un danseur muet plein de qualités… Mais Raya s’est pris de pitié et d’amitié pour l’ambassadrice. Et les services secrets allemands montrent des signes inquiétants d’intérêt….

La fête nationale suisse le 1er août offre enfin une occasion rêvée. Les bureaux des ambassades sont vides, les officiels, diplomates, hommes d’affaires, marchands d’armes banquettent, dansent, oubliant les soldats et cette guerre qui n’en finit pas. Les services secrets français ont fourni à Baptistin des outils spécialement conçus par le meilleur ingénieur-serrurier de l’époque, formé par l’Ecole des Arts et Métiers et la maison Fichier. Il s’agit de photographier les documents et non de casser. Le coffre s’ouvre facilement … Mais dedans pas de documents pouvant incriminer Caillaux. En revanche, le code de la marine allemande s’y trouve. Un document de la plus haute importance : le gouvernement français pourra anticiper les déplacements des sous-marins allemands, mettre fin au blocus des côtes.

De retour en France, Baptistin sera félicité et gracié par Clemenceau. Mais s’il est réhabilité dans ses droits civils, il est envoyé soldat de première ligne !

Baptistin demande une permission de deux ou trois jours pour raisons personnelles et familiales, permission accordée. Il est encore sous la surveillance du capitaine-espion dont la sœur a une liaison avec l’ex-bagnard.

Trois jours plus tard, on retrouve dans les coffres du célèbre joaillier Melerio rue de la Paix les outils si pratiques confiés à Baptistin par les services secrets français. Un petit mot : « un coup pour vous, un coup pour moi, nous sommes quittes ». On ne le reverra jamais.

Raya, peut-être, l’attendait de l’autre côté de la frontière ,,,

Cette histoire est trop belle pour ne pas être vraie, au moins en partie. En temps de guerre, l’espionnage est une occupation plus que naturelle. D’autres auteurs ont écrit sur Baptistin Travail, l’as de la cambriole. A-t-il vraiment existé ? Sous ce nom ? Et la haine entre politiciens prend parfois des tournures incroyables.

D’après les archives judiciaires il y a bien eu  un coffre à ouvrir, mais à Florence en Italie, coffre que Caillaux avait loué en décembre 1915. On va y trouver une étude sur les responsabilités de la guerre, des notes sur ses refus, sur une éventuelle réforme de la constitution, des lettres personnelles, en particulier une correspondance avec un agent double qui essaie de le persuader en vain de négocier avec l’Allemagne, quelques bijoux, quelques titres que la presse qualifie d’argent de la trahison…. Le Président de la République aimerait bien envoyer son « ami d’autrefois » dans le fossé de Vincennes où l’on fusille les traitres, mais le capitaine-instructeur Bouchardon a beau faire du zèle, interroger espions, traitres, presse allemande… il n’avance pas. Chaque piste se perd. On aboutit à un procès avec une sentence mi-figue mi-raisin. Trois ans, c’est la libération immédiate.

Caillaux reviendra au pouvoir. En janvier 1925 il est amnistié et devient trois mois plus tard ministre de Finances. En 1937-38, il participe au renversement du gouvernement de Léon Blum, se séparant ainsi de la gauche qui avait été son soutien dans la tourmente et dont il avait été l’un des symboles. En 1940 il vote les pleins pouvoirs à Pétain, puis s’enferme avec son épouse dans leur maison de Mamers. Il refusera de voir le moindre Allemand, de se rendre à Vichy, silencieux à jamais. Il décède en 1944.

 

Sources et pour en savoir plus : Alexis Lecaye Le Bagnard, la voyante et l'espion, Fayard, 1984 ; réédition, Le Livre de poche no 5936, 1984---  F. Dumas-Vorzet (Auteur), Faralicq (Auteur)Baptistin Travail, l'as de la cambriole. Préface de M. Faralicq [Texte imprimé] / F. Dumas-Vorzet Paris, impr. E. Ramlot et Cie ; libr. Bernardin-Bechet, 1931. (19 août.) In-8, 24 p. 8 fr. [9667]Collection Les Grands Criminels  Identifiant de la notice  : ark:/12148/cb32056431h—Historia avril 1983 n°437

 


samedi 4 juin 2022

Religions en Uzège

 

(barque des Saintes-Marie office du tourisme-église des Saintes-Marie)

Religions en Uzège et Gard…

Il y a quelques années le père Léonide du Patriarcat de Kiev (Ukraine) écrivait un texte sur les religions chrétiennes en Uzège dans la Nouvelle Cigale Uzégeoise de juin 2011.

L’œcuménisme en Uzège n’est pas un vain mot : catholiques, protestants, orthodoxes se côtoient, en un consensus culturel, social, cultuel. Oubliées les guerres de religion qui ont dévasté nos sociétés ? Ou bien tellement présentes dans la mémoire collective qu’il nous faut tout faire pour ne pas recommencer ?

Le monde romain influença les peuples de la Gaule. Très présents chez nous, les commerçants grecs, phéniciens apporteront aussi leurs cultures… Les religions les plus diverses vinrent s’agréger petit à petit au tronc commun celte, puis gaulois, avec des cultes variés…. Apollon, Diane, Cernunos,  Belen, Sequana. Des lieux de cultes aux dieux phéniciens El, Baal, Adonis.. Des hommes seront même divinisés par les Romains comme les deux fils  de l’empereur Auguste au 1er siècle de notre ère, par le fameux temple de la Maison Carrée de Nîmes.

Vers l’an 34-37 (ou vers 45 selon les légendes) après la mort du Christ  arrivèrent sur nos côtes méditerranéennes certains de ses disciples : Marie-Madeleine, les deux Marie (Salomé et Jacobé), Marthe ( ?), Lazare, Maximin, Saturnin, Trophime, Nicodème et Joseph d’Arimathie pour les plus connus. La légende nous dit entre Marseille et les calanques. Légende ? Il est assez probable que des disciples de Jésus quittèrent la Palestine pour des cieux moins dangereux. Combien ? Nous ne le saurons sans doute jamais, la gestion des migrants n’était pas encore dans les tuyaux ! Mais les légendes naissent toujours de faits réels, rapportés, re-rapportés, racontés, déformés par le temps et les conteurs, les rumeurs…. Il faut se rappeler que les premiers chrétiens étaient persécutés par les romains mais aussi par des juifs « intégristes ».

Lazare, Joseph et Nicodème se dirigèrent vers Lyon (Lugdunum) ; Lazare s’y installa, les deux autres se dirigèrent vers la Bretagne, et le Somersert actuel.

Les femmes s’installèrent un temps aux Baux. Puis Marie-Madeleine se fit ermite à la Sainte Baume. Les deux Marie arrivent dans le petit village des Saintes-Marie de la Mer avec leur servante Sara. Tous évangélisent portant la parole. Le temps des martyrs était là. En 177 Potin le premier évêque de Lyon, puis Irénée en 202-203 le porteur de paix en grec, évêque de Lyon meurent persécutés. Entre parenthèses ce n’est pas comme on l’entend parfois, Marie-Madeleine qui s’attaque à la tarasque de Tarascon mais bien Marthe de Bethanie venue de Judée.


(Marthe domptant la Tarasque, peinture du xviiie siècle Musée des Arts et traditions populaires.-19-5-2011 auteur JPS68 phtoshop scan book)

A partir de là des petites communautés chrétiennes se forment, s’organisent, souvent persécutées. En Arles un premier concile de Gaule en 314. L’Edit de Milan est promulgué en 313 par l’empereur Constantin : chacun a la liberté de culte, l’empereur n’est plus divin. En fait le texte est de Lucinius en date de 311. La christianisation est très inégale selon les régions. En 312 Rome comprend environ 10% de chrétiens, en Egypte autour de 20%, en Gaule, Espagne, Italie, les chrétiens ne représentent qu’une minorité. Mais si l’empereur Constantin n’était pas un converti enthousiaste, c’est l’élite intellectuelle, administrative qui va en se convertissant en premier, entrainant l’adhésion de la population, clientèle, domestiques, esclaves…

En 393 l’évêché de Nîmes comprenait tout le pays des Volces Arécomiques : le Gard plus une grande partie du département de l’Hérault. En 419 on en détache le diocèse d’Uzès. En 419 l’évêque d’Uzès est Constanatius (Constance) d’une vieille famille gallo-romaine. Il participe au concile d’Orange de 441.

Vers le IVème siècle, de nombreux ermites s’installent en Uzège. Ils viennent pour la plupart d’Orient, de Grèce, de Syrie, de Chaldée. Rites, langue religieuse ne dépendaient pas de la centralisation romaine, échappaient à la tutelle latine.

Les grottes au-dessus du Gardon vers Collias seront des lieux de cultes bien avant le christianisme. Tour à tour, celte, grec, romain, phénicien…et même peut-être égyptien par une importation grecque ou phénicienne. Nous avons des filles prénommées Isis encore au 15ème siècle bien que catholiques.

(grotte de St Vérédème Collias-Gard)

Un ex-voto du 1er siècle en latin en témoigne : « Lucinia Acceptilla fille de Publius a élevé à ses frais en ex-voto cette chapelle à Aramon ». Ce site de Collias sera utilisé par des ermites jusqu’à la fin du 18ème siècle. Saint Vérédème s’y installe vers l’an 700.  Auparavant il s’établit dans des grottes le long de la Durance, puis à Sanilhac sur la vallée du pont du Gard, rive gauche du Gardon. Il fait des miracles, guérit les malades et les boiteux. Il était grec, disciple de St Gilles, grec aussi. Tous les deux ils installèrent une chapelle dans un creux de rocher. Saint Vérédème fut évêque d’Avignon choisi par Saint Agricol précédent évêque. Ses occupations d’évêque ne l’empêcheront pas de faire une trêve pour vivre ses austérités d’anachorète en restant un temps dans sa grotte de Sanihac. Il est le saint des bergers de la plaine de la Crau et est invoqué contre la grêle et la sécheresse.

(StVeredeme.pdf (nemausensis.com)

L’ermitage de Saint-Roman remonte lui au Vème siècle. Proche de Tarascon et Beaucaire, il s’agit d’une abbaye troglodytique, conçue à la façon athonite, avec un style de vie monastique oriental qui s’inscrit dans la lignée des Pères du Désert. Les cavités naturelles seront aménagées et agrandies peu à peu.

Deux siècles plus tard, l’Abbaye adopte la règle de Saint Bernard et devient bénédictine. Une chapelle, des cellules monastiques et une nécropole le tout creusé dans le rocher. Au XIème siècle la communauté passe sous la tutelle de l’abbaye de Psalmody près d’Aigues-Mortes, sous l’autorité des acémètes : religieux qui prient de façon continue, caractéristique des pères du désert, ce que l’on appelle le martyre blanc. Les pèlerins viennent se recueillir sur les reliques attribuées à Saint Roman et Saint Trophime. Au XIVème siècle elle se fortifie par un fossé et des murs élevés ; elle devient alors un collège pour adolescents sous la houlette du pape d’Avignon Urbain V. L’abbaye sera vendue à un particulier vers la fin du 16ème siècle.

Le site intéresse les historiens et archéologues et à partir des années 1960 il est fouillé. La ville de Beaucaire en devient propriétaire en 1988 et en 1991 elle est classée Monument Historique.

(tombes)

(photos office du tourisme Beaucaire-abbaye SaintRoman)

L’Uzège résonnera religieusement aux accents de l’Eglise Orientale pendant toute la période du 1er au VIIIème siècle. La langue religieuse ne sera le latin que plus tard, pour des raisons « sociales », le latin étant alors parlé par la majorité.

Encore maintenant, l’Eglise Orthodoxe est présente dans notre région. Le monastère de Solan en est un exemple, havre de paix, de culture et d’agriculture bio. La chapelle Saint-Vérédème de Saint Maximin au rite dit occidental, la chapelle en bois de rite slave de St Laurent la Vernède-Flaux pour les émigrés russes, ukrainiens, roumains et pour les Français…..

En espérant d’autres rapprochements qui prendraient en compte d’autres religions présentes : le Monde a besoin de tous !!

Sources : La Nouvelle Cigale Uzégeoise juin 2011 « L’orthodoxie en Uzèège Passé et actualité Père Léonide Achard Patriarcat de Kiev—wikipedia.org--/www.tourismegard.com/sanilhac-sagries/la-baume-et-saint-veredeme-site-classe/tabid/2856/offreid/71341f1c-d798-4b2b-b7bd-8b7de1c84f35---Saint Vérédème (eoc-coc.org)--- StVeredeme.pdf (nemausensis.com)--