Sur ce blog du 7/12/2017
Santons-fèves- collection perso

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Et puis Jésus est aussi mentionné dans le Coran (par exemple Sourate 19, 16-35). Une forme de laïcité avant l’heure ?!!
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Les Cadeaux de Noël
Le rituel des cadeaux de
Noël n’est pas emprunté aux Rois Mages venus offrir des présents à Jésus de
Nazareth. On retrouve des traces de cette tradition dès la Rome Antique, donc
bien avant la chrétienté. Nadine Cretin historienne des fêtes et
spécialiste en anthropologie religieuse nous explique : « il était ainsi de coutume de s’offrir
le jour du solstice d’hiver des étrennes – des pièces, du miel, des dattes… –,
gages de bons augures pour les mois à venir : sans être vraiment religieuse,
une dimension spirituelle présidait donc déjà à cette pratique ».
Il s’agit non pas de
cadeaux, mais d’étrennes. La déesse Strena présidait cette tradition. On
l’honorait lors des calendes de janvier.
La fête de Noël, fête
chrétienne qui célèbre la Nativité, est fixée au 24 décembre du calendrier
romain au 4ème siècle. Au Moyen-Age le jour de Noël conclut la
période de privation de l’Avent. Donc ce jour va donner lieu à des repas de
fête au cours desquels les convives s’échangent des étrennes, souvent des
victuailles. Le cadeau de Noël actuel n’apparait qu’au milieu du 19ème
siècle et se démocratise dans la seconde moitié du 20ème siècle avec
la montée de la consommation.
Un texte consulaire
d’Aurillac de 1611 nous montre que cette pratique des étrennes permettait de
renforcer le pouvoir des édiles. Il s’agit de la liste des sommes dues par les
consuls à l’apothicaire Helis Gaffet : à côté des dépenses habituelles, « le présant
ord[inai]re que la ville a accoustume faire la veilhe de Nouel 1611 ». Depuis 1514, sous Louis XII,
« qui et épicier n’est pas apothicaire, qui est apothicaire est
épicier ». Cette profession est celle de notables, de bourgeois, tant par
son appartenance à une corporation influente qu’en raison des denrées précieuses
que les apothicaires vendent. C’est donc naturellement que les consuls
d’Aurillac s’adressent
au sieur Gaffet pour leurs achats de Noël.
Ces dons
sont utiles au pouvoir. Ils sont un parfait exemple de la « politique du
présent ». Il s’agit de remercier, d’honorer des personnages importants et
influents. Par ailleurs depuis 1584 sous le roi Henri III, les consuls sont
élus dans les derniers jours de décembre, le vendredi après Noël. Une bonne
raison de faire preuve de prodigalité envers les notables d’Aurillac.
Les consuls
offrent aussi des « présants
tant a mess[ieu]rs de Genicourt et de St-Germain commissaires depputtés pour sa
mag[es]tté en ce pais que a M[onsieu]r le gouverneur père prédicateur ». Le
père Jésuite se voit offrir dès le 27 novembre : « Demy [livre] escorsse de cittron »,
« Demy livre conserve
de roze », « Une
[livre] d’une confection de dragée de Verdun », « Demy [livre] de chair de cittron »,
« Demy [livre] de
confictures seches » et « Ung quart yppoccras ».
Les
conserves de roses, le plus souvent de Provins, étaient une préparation
médicinale employée pour son pouvoir astringent. Les dragées, auraient été
créées par un apothicaire de Verdun, en 1220, afin de faciliter le transport
des amandes en les enrobant de sucre et de miel. Enfin, l'hypocras est une
ancienne boisson à base de vin, sucrée et aromatisée aux épices.
« Ledict
Prédicateur estant indispozé de sa voix », les consuls lui
offrent à nouveau le deux décembre : « Une
once de sucre candi blanc », lequel était utilisé en médecine
dès le XIe siècle comme pectoral, une « once
de poudre de duc », mélange de cannelle, gingembre, cardamone,
girofle et sucre, ainsi que du « sirop
de limone ».
Les consuls
ne s’oublient pas : chacun recevra pour Noël « ung quart yppoccras »….
Sources
et pour en savoir plus : Cotes ADC : Archives anciennes de l’hôpital
d’Aurillac en cours de classement.Document rédigé par Nicolas Laparra---- «
Quelle est l’origine des cadeaux de Noël ? » :
https://www.la-croix.com/Definitions/Fetes-religieuses/Noel/Quelle-est-l-origine-des-cadeaux-de-Noel----La vie municipale à Aurillac de 1360
au début du XVIIe siècle / Anne-Marie Boisset, thèse de
l’école des Chartes, [1938], page 403.
Le Clocher qui danse :
Un clocher qui danse au
son des cloches !! Miracle, surnaturel, superstition, la présence de Dieu ?
Ou du diable ??
Dans notre belle
Provence, à Moustiers-Sainte-Marie, le clocher était légendaire. Au Moyen Age
il était connu pour vibrer aux sons des cloches : l’oreille sur la pierre,
le pèlerin, le curieux ou le simple voisin venaient entendre gémir le tuf
calcaire. La tour était secouée d’un frisson miraculeux à chaque tintement de
la cloche. En 1528 Polydor
Virgile raconte cette merveille dans son recueil en trois livres « Des
Inventeurs des choses ». (Dans le second il étudie entre autres les
préjugés populaires touchant l’art divinatoire, ouvrage mis à l’index et
réédité en 1575, sous une forme expurgée.)
Jacques Gaffarel,
(1601-1681)bibliothécaire de Richelieu, orientaliste et prieur commendataire de
l’abbaye de Ganagobie, avait lu Virgile et fit le voyage à Moustiers pour examiner
cette « merveille ». Dans son livre « Des curiosités des choses
en 1650 il écrit : « Quelques fois on nomme des
choses qu’on estime ridicules et incroyables et qui pourtant ne le sont pas,
s’en étant trouvé dans les siècles passés et l’on en voit encore de nos
jours ; ainsi cette tour de pierre ou admirable clocher que Virgile avait
fait avec un si merveilleux artifice, que la tour se mouvait au branle de la
cloche, n’est pas sans pareille, car à Moustiers, ville de Provence, le clocher
dont les pierres sont enclavées à presque un même branle que la cloche avec
tant de prodiges que ceux qui sont autrefois montés dessus sans le savoir,
quand ils ont vu branler les cloches, ils n’ont pas été exempts de frayeur comme
il m’est arrivé à moi-même. »
Mais à cette date, le clocher ne se balançait plus ou
presque plus. Le prieur de Moustiers Jean de Bertet (1614-1670) avait calmé le
jeu par des poutres en dedans et de bonnes clefs de fer en dehors. De puissants
contreforts le consolident.
Une légende qui ne résista pas à la science !!
Pourtant, malgré tout en 1849, le curé des Sièyes Jean Marie Féraud écrivait
dans sa Géographie des Basses-Alpes « le mouvement n’est presque plus
sensible ».
Ce brave clocher fait toujours rêver. Le passant, le
villageois, prêtant l’oreille, entendent toujours la voix secrète du clocher,
une plainte discrète du passé. Pour eux, la pierre n’est pas figée ni muette…..
L’église de Notre Dame de
l’Assomption date du 12ème siècle, classée monument historique en
1913. Le clocher est de style lombard comme notre tour Fenestrelle d’Uzès. .
L’église est de style roman. Son origine remonte à un monastère fondé au 5ème
siècle par les moines de l’Ile des Lérins. Les religieux chassés par les
Sarrasins, ne revinrent qu’aux 6-7ème siècle. En 1336 le prieur
Pierre de Pratis souhaitait reconstruire l’église en style gothique, mais seul
le chœur est reconstruit ce qui explique que ce dernier n’est pas dans l’axe de
la nef.
Autre légende de Moustiers :
dans l’église, une cloche miraculeuse offerte par la Vierge Marie elle-même.
Après une sécheresse persistante, les habitants se sont rassemblés dans
l’église pour prier et soudain une pluie torrentielle sauva les cultures et les
habitants de la famine. Depuis, cette cloche est devenue le symbole de
protection et de bénédiction divine.
On pourrait parler aussi de l’Etoile de Moustiers, et de Frédéric Mistral …. Une autre fois..
Sources et pour en savoir plus : La France
Pittoresque- (D’après
« Annales des Basses-Alpes », paru en 1936)--Publié / Mis à
jour le VENDREDI 27 DÉCEMBRE 2013,---- wikipédia.org ---
verdonsecret.com/la-visite-guidee-de-moustiers-sainte-marie/---
seniors-en-vadrouille.fr/moustiers-sainte-marie-10ansenfranceaussi/---- www.flickriver.com/photos/didier-auberget2/30188041364/---
Halloween, Toussaint, Fête des Morts :
Nous venons de fêter
Halloween comme chaque année le 31 octobre. Défilés de fantômes, de diablotins,
sorcières, vampires, déguisements terrifiants, citrouilles et bonbons pour les
enfants…. Une fête à qui on peut reprocher une volonté mercantile, une
commercialisation de ce qui a rapport au sombre et au mystérieux. Mais aussi
quelle joie pour les enfants !!
Un grand nombre de sources relient Halloween à une fête
"celtique" tantôt d’origine anglo-irlandaise, tantôt d’origine
"gauloise", célébrée il y a près de trois millénaires. Quelques
historiens doutent de ses origines celtiques. Samain sans doute une suite
logique de fêtes populaires qui remontent à la nuit des temps ?
Pour beaucoup
d’historiens, cette fête d’Halloween serait un héritage de Samain ou Samhain,,
fête religieuse célébrée au début de l’automne par les Celtes, sorte de
célébration du nouvel an. Samain en Irlande, Samonios en Gaule. Pendant sept
jours les druides conduisaient la fête, trois jours avant Samain, puis trois
jours après. On fermait l’année en cours et ouvrait la suivante. La fête
marquait la fin de l’été. Les déguisements avaient pour but de passer auprès
des morts pour l’un des leurs. Vivres à profusion visaient à s’attirer leurs
bonnes grâces pour qu’ils ne viennent pas saccager les récoltes. Un feu sacré
allumé par les druides honorait Been le dieu du Soleil et chassait les mauvais
esprits. Chez les Gaulois, on éteignait le feu de cheminée de la maison, puis
on se rassemblait en cercle autour du feu sacré de l’autel druidique où le feu
était aussi étouffé pour éviter l’intrusion d’esprits maléfiques dans le
village. Chaque famille emportait une braise pour allumer un nouveau feu à son
domicile, qui devait durer jusqu’à l’automne suivant. Maintenant la buche de
Noël des catholiques provençaux ?? L’Histoire, c’est toujours faire du
neuf avec du vieux !!!
Comment est-on passé de Samain à la Toussaint ?
Les fêtes druidiques vont disparaitre avec l’installation du
christianisme. En fait, le passé ou les traditions d’hier vont être remaniés au
gout du jour, avec habilité. On va christianiser les fêtes païennes. Les
temples des idoles en Orient et en Occident sont détruits ou fermés ou
convertis en temples chrétiens. En 607 le pape fait purifier le Panthéon,
temple que Marcus Agrippa favori d’Auguste fit bâtir et dédié à Jupiter
Vengeur. Le Saint-Père dédia ce bâtiment à la Sainte Vierge et à tous les
martyrs et il y fait transporter 28 chariots d’ossements des martyrs enterrés
dans les cimetières de la ville de Rome. Le bâtiment prend le nom de Sainte-Marie-aux
Martyrs, puis Notre-Dame de la Rotonde.
Le pape Boniface IV en
613 met en place officiellement la fête catholique de la Toussaint : il
s’agit de commémorer tous les martyrs. Elle a lieu d’abord le 13 mai (date
anniversaire de la consécration chrétienne du Panthéon). Comme ce sera souvent
le cas, elle remplace la fête des Lémuria de la Rome antique célébrée à cette
date pour conjurer les spectres malfaisants.
En 731 le pape Grégoire
III consacre une chapelle dans l’église de Saint-Pierre en l’honneur de tous
les saints. Il s’agit d’honorer les saints dont le nom ou la sainteté ne nous
sont pas connus, et que leur grand nombre empêche de leur rendre un culte
distinct.
Puis en 847, le pape Grégoire IV (ou son prédécesseur ?) au
9ème siècle, décale cette fête au 1er novembre. Et elle
célèbre « tous les saints ». Peut-être pour christianiser la fête de
Samain ? Qui prit alors le nom de « all hallow’s eve, signifiant
veille de Toussaint. Mais une confusion
va s’opérer ente la Toussaint et le culte des morts.
Dès cette date, localement un office des morts suit la
Toussaint. En 998, les moines de Cluny instituent la fête des trépassés le 2
novembre. Au 13ème siècle, cette fête entre dans la liturgie romaine
comme la commémoration de tous les fidèles défunts.
En Irlande ainsi que chez les peuples aux origines celtiques, on traine les pieds pour changer de date. On
va continuer à célébrer les martyrs le 20 avril et la littérature irlandaise
médiévale ne mentionne que la fête de Samain jusqu’au 12ème siècle.
Et ici et là on continue à célébrer le culte des morts le 1er
novembre. Et même en Bretagne jusqu’au début du 20ème siècle, une
croyance (ou tradition ?) perdure selon laquelle les âmes des morts
revenaient la veille de la Toussaint et lors des nuits de solstice. Au coucher,
on leur laissait de la nourriture sur la table et un feu dans la cheminée.
Survivance de Samain ?
En 1845 lors de la Grande Famine, les Irlandais, plus de 2
millions, immigrent aux Etats-Unis, emportant à leurs semelles leurs pratiques
et coutumes. En particulier Jack-O-Lantern, légendaire personnage le plus
populaire d’Irlande associé à Halloween !!
Jack aurait poursuivi le diable pendant cinq bonnes années. Ou
bien aurait été poursuivi par le diable ?? Avare, ivrogne, méchant,
égocentrique, Jack, un homme de très mauvaise société. Un soir dans une
taverne, le diable apparait et lui réclame son âme. Jack lui demande de lui
offrir un dernier verre avant de partir pour l’enfer. Le diable accepte et se
transforme aussitôt en une pièce de six pence. Jack la prend et la met dans sa
bourse qui a une serrure en forme de croix. Le diable ne peut plus s’en échapper. Jack accepte de
le libérer à condition de lui donner dix ans de plus à vivre. Mais après ce
délai, Jack fait une nouvelle farce au diable : il le laisse en haut d’un
arbre où il a gravé une croix et le diable pour se libérer doit promettre qu’il
ne poursuivrait plus Jack.
Lorsque Jack décède, le paradis lui est refusé. Mais le diable
refuse aussi de le laisser entrer. Le diable qui est un bon diable, lui donne
un morceau de charbon ardent pour éclairer son chemin dans le noir. Jack place
ce charbon dans un navet creusé en guise de lanterne, d’où son nom
Jack-O-Lantern. Il est condamné à errer éternellement entre enfer et paradis,
avec son navet-lanterne. Il va réapparaitre chaque année le jour de sa mort
pour la fête d’Halloween.
Du navet d’origine contenant une bougie, on va s’orienter vers
un rutabaga (Grande-Bretagne) puis vers la citrouille plus facile à sculpter.
A la fin du XXe siècle, l’initiative
d’une société française spécialisée dans le déguisement, bientôt relayée par
quelques ténors de l’industrie alimentaire américaine, fut à l’origine du
retour en France d’Halloween .....
« Des bonbons ou un sort » !! Au 19ème
siècle, la chasse aux bonbons est une tradition d’Halloween. Les enfants
déguisés vont de porte en porte pour réclamer des friandises. Les maisons et
leurs habitants sont parfois aux aussi déguisés.
Et le culte
des morts ?? A bien différencier de la Toussaint ….
Aussi loin que nous pouvons nous souvenir, le culte des morts
est aussi ancien que l’être humain. La mort, souffrance, dissolution, ou
résurrection et changement d’existence, mystérieuse, souterraine, dans un
ailleurs ? Demeure céleste ou errance dans le voisinage des vivants ?
« Les druides, raconte César, veulent surtout
persuader que les âmes ne meurent point, mais que des uns elles passent à
d’autres après la mort ; ils pensent que c’est par cette croyance que
principalement on excite le courage en ôtant aux hommes la crainte de la
mort ». Il est vrai que la perspective du Paradis a souvent permis au peuple
d’accepter la triste vie qu’il vivait sur terre….. toutes religions confondues.
La notion de Paradis permet parfois à certains de justifier les massacres de
gens qui n’ont pas la même religion ou dont on convoite la terre.
Méla affirme que « des doctrines enseignées par
les druides à l’aristocratie, une seule s’est répandue dans le peuple, elle a
pour objet de rendre les Gaulois plus braves à la guerre ; cette doctrine
est que les âmes sont éternelles et qu’il y a une seconde vie chez les
morts ».
Dans le monde antique, en Egypte, Inde, chez les
Scandinaves, l’âme avait besoin d’une barque pour rejoindre le pays des morts.
Dans son « Histoire ancienne des peuples de l’Orient classique »,
Maspero explique que l’âme montée dans sa barque « pénétrait
mystérieusement par la fente dans la mer occidentale, inaccessible aux vivants,
et attendait la venue quotidienne du soleil mourant (...) La barque de ce dieu
(...) s’arrêtait un moment aux frontières du jour ; les âmes instruites en
profitaient pour se faire reconnaître et recevoir à bord…. »
Sépultures et rites funéraires : Mais pour que l’âme se fixe dans sa nouvelle demeure, il fallait un lieu, un tombeau. Sinon elle était errante et misérable. Pour punir les vivants de ne pas lui avoir donné le repos, elle les effrayait par des apparitions lugubres. « Ci-gît », «Repose en paix » sur les tombeaux, mais aussi des hommages, des rites. Le Jour des Morts se serait ainsi installé, un jour de l’année bien précis. C’est aussi ou cela devrait être pour les vivants, un jour de méditation, de réflexion (s) sur la vie, sur nos anciens, un jour de paroles échangées ….
Sources et pour en savoir plus : La France Pittoresque D’après « Fêtes et coutumes populaires »
paru en 1911,
« Les Celtes depuis l’époque de la Tène
et la civilisation celtique » paru en 1932,
« La civilisation des Celtes et celle de l’époque homérique » paru en
1899,
« La religion des Celtes » paru en 1904, « Les petits
Bollandistes » paru en 1876
et « Œuvres de Voltaire avec notes de Beuchot » paru en 1829)-Publié
/ Mis à jour le MARDI 31 OCTOBRE 2023, par LA RÉDACTION---www.bretagne.com/fr/la-bretagne/sa-culture/ses-legendes/samain---
fr.---fr.wikipedia.org/wiki/Samain_(mythologie)----
www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/ethnologie/rite-paien-druidisme-et-monde-des-morts-la-fete-de-samain-aux-sombres-origines-d-halloween_138636