Reddit-CultureCarte des
lignes de télégraphe optique (Télégraphe Chappe) établies entre 1793 et 1852 ..
Télégraphe de Chappe
Parfois
nos paysages sur des collines nous montrent des vestiges de tours émergeant des
arbres. Certaines ruines nous parlent d’une invention fantastique : le
télégraphe. Notre Internet a un ancêtre : le télégraphe aérien, le
télégraphe de Chappe.
Ci-contre
le timbre émis à l’occasion du bicentenaire de l’expérience de télégraphie
entre Ménilmontant et Saint-Martin du Tertre à 25 km de Paris ; la tour
centrale, tête de ligne, est représentée (103 rue de Grenelle dans le 7ème
arrondissement de Paris).
Claude Chappe (1763
- 1805),
aidé de l’horloger Breguet spécialiste des mécanismes, met au point son
télégraphe. Un premier appareil avait reçu l’autorisation d’expérimentation,
placé à la barrière de l’Etoile à Paris, mais faute de surveillance, il avait
été détruit par des voleurs de bois !! Un autre appareil à l’automne 1792
est endommagé par les Parisiens qui craignent que le roi communique avec les
souverains étrangers pour demander de l’aide.
Le savant et député Joseph Lakanal avec deux
autres députés assistent à l’expérience qui a lieu le 12 juillet 1793: ils
vantent les bienfaits du mécanisme, apportant un soutien scientifique. Le 4
août la Convention décrète la création de la première ligne télégraphique entre
Paris et Lille, placée sous l’autorité militaire. 1793 la guerre civile ravage
le pays et l’Europe se coalise contre nous. Le télégraphe aura d’abord une
utilité stratégique. Déjà le 20 avril 1792, nous avons déclaré la guerre à
l’Autriche et donc nous avons vraiment besoin d’échanger rapidement des
informations et des ordres entre les chefs militaires.
En
1790, il fallait trois jours en malle-poste pour porter un courrier de Paris à
Lille et quatre de Paris à Strasbourg. En 1820 grâce au télégraphe, dans le
premier cas, 56 minutes suffisaient et dans le deuxième cas 76 minutes. Une dépêche de 40 mots mettait
moins de deux heures entre Montpellier et Paris par temps
favorable !! Le transport de
la pensée va être révolutionné dès la fin du 18ème siècle grâce à
l’invention de Claude Chappe. Et cela ne sera qu’un début !
Le
télégraphe, du grec « têle », loin et « graphein », écrire,
est un appareil qui permet de transmettre des messages loin et vite.. La plupart
des civilisations ont cherché à envoyer des informations à leurs alliés :
tam-tam, signaux de fumée, messages de poste en poste-relais. Les Grecs dès 336
avt notre ère avec Enée le Tacticien, Polybe en 150 avt notre ère…les Romains
avec leurs tours à feu (autour de 1200 en Italie, autant en Gaule, 500 en
Asie). Sans oublier l’anglais Robert Hooke à la fin du 17ème siècle
avec un télégraphe resté au stade expérimental.
Le Sarthois Claude Chappe
dit Chappe de Vert est né en 1763. Il fait partie d’une famille de scientifiques
comme son oncle astronome l’abbé Jean Chappe d’Auteroche, membre en 1759 de
l’Académie des Sciences de Paris et qui fit le voyage en Sibérie en 1760
pour observer le passage de Vénus devant le Soleil, puis en Californie dans le
même but. Ses frères Ignace l’ainé, député et au ministère de la Guerre,
Pierre-François dit Chantepie, René dit des Arcis ingénieur et responsable des
lignes du Nord, Abraham dit Chaumont, directeur de ligne, tous s’impliquent
dans cette invention. C’est l’époque des Montgolfier, Lavoisier, Benjamin
Franklin….Des hommes curieux de l’Univers. Aristocrates et bourgeois instruits
croient au progrès scientifique et technique. Le Siècle des Lumières amène un
élan progressiste, remet en question les croyances de l’homme, l’organisation
de la société… Une révolution avant la Révolution !!
Claude après des études
au collège royal de la Flèche, est nommé comme c’était la pratique à l’époque, abbé,
ce qui lui permet grâce aux rentes ecclésiastiques d’ouvrir un cabinet de
physique à Paris. Il réalise diverses expériences, s’intéresse aux réactions
électriques. Son télégraphe fonctionne par l’observation de signaux émis à
grande distance de station à station.
Principe de fonctionnement
Le télégraphe des frères Chappe est un dispositif
mécanique de 5 m de haut constitué :
- de contrepoids pour assurer l'équilibre
de l'ensemble
- d'un manipulateur pour mettre en
mouvement les ailes.
Détail d'un manipulateur du télégraphe Chappe exposé au Musée des Arts et Métiers
Dans chaque poste deux
stationnaires, de l’aube à la nuit tombante ; l’un manipule le télégraphe,
l’autre à la lunette pour lire les messages des autres postes. C’est un métier
réservé à des invalides, parfois à des artisans ou des fils de paysans. Très
mal payé, peu de gens envient leurs places. Plus tard chacun ne fera qu’une
demi-journée et pourra avoir d’autres activités, jardinage, artisanat… Ils sont
sous l’autorité d’un inspecteur qui surveille leur travail soit sur place, soit
de loin avec une lunette particulière. Il a la responsabilité du poste,
décide des réparations, vérifie l’état du matériel, rédige un rapport, apporte
la paye des stationnaires. Il est lui-même sous l’autorité d’un directeur de
ligne qui a la responsabilité de décoder et coder les messages. Celui-ci est le
seul à détenir et utiliser le vocabulaire télégraphique. C’est lui qui va
décider d’envoyer le message à son destinataire ou au poste suivant.
(Ste Foy Lès Lyon
1821-musée de la Tour Chappe Ste Foy lès Lyon))
Uniformes personnel du télégraphe 1855 © L'Adresse Musée de La
Poste / La Poste
Des lunettes
indispensables permettent d’espacer les relais et ainsi rendre la lecture plus
fiable. Galilée en 1609 avait perfectionné les lunettes terrestres et
astronomiques, mais un peu plus tard des savants comme Isaac Newton, l’anglais
John Dollond, fondent les bases de
l’optique. Le Comité de Salut Public sous la Révolution donne un coup de pouce
à l’industrie française de lunettes pour le télégraphe. Chaque lunette est
réglée en fonction du poste-relais correspondant, elle grossit 30 à 65 fois
selon les besoins. Numérotée, chacune sous la responsabilité du stationnaire.
L’utilité de ce
télégraphe sera vite comprise. Même au-delà des espérances. Le Directoire
(1795-1799) rétablit la loterie, la Loterie de France, en remplacement de la
Loterie Royale supprimée au début de la Révolution. Les caisses de l’Etat sont
vides. Claude Chappe propose de transmettre les résultats rapidement par
télégraphe, contre une redevance. Il s’agit de construire de nouvelles lignes,
de payer le personnel…. La ligne Lille-Bruxelles est à construire. Mais très
vite, des stationnaires fraudent en retenant les résultats et les divulguent à
des complices.
La première ligne Paris-Lille est mise en service en juillet 1794. Les routes et les services postaux sont dégradés, désorganisés par la guerre. Et en cette période de grands troubles il est indispensable de communiquer. Les riverains n’apprécient pas toujours les travaux pour installer les stations télégraphiques. Les tours, les clochers, les sommets de colline sont utilisés. Des arbres doivent être abattus pour une meilleure visibilité d’un poste à l’autre. A Paris, la station tête de ligne est installée au Louvre pour communiquer avec celle de Montmartre…. Mais très vite 5000km de réseau et près de 533 stations couvrent la plus grande partie du territoire français. Mais ce système a un défaut de taille : il ne fonctionne pas la nuit encore moins par temps de brouillard. Bonaparte en réduit les crédits pour la construction et le fonctionnement en 1800. Claude Chappe malade et désespéré se suicide en 1805, mais ses frères qui l’ont toujours soutenu vont continuer à développer cette technique. Pied de nez de l’Histoire : Napoléon pendant les Cent Jours est de retour de l’Ile d’Elbe le 1er mars 1815 avec 1200 hommes. Paris n’est averti que le 5 mars à cause du brouillard ! Napoléon ne sera intercepté que le 7 mars sans succès près de Grenoble.
Près de chez nous, la ligne Toulon-Avignon-Bordeaux
est construite en 1832. Il nous en reste quelques vestiges. Cette ligne sillonnait le Var, les Bouches
du Rhône, le Vaucluse, le Gard, l’Hérault, l’Aude, se séparait vers les
Pyrénées Orientales, l’autre vers la Haute Garonne et la Gironde.
Les points de réémissions dans le Gard constituaient
une chaine de Villeneuve les Avignon,
les Angles, la Bégude de Saze (les Issarts), Estézargues, Ledenon, Courbessac.
La Tour Magne, à Nîmes, Puech, Bernis, Gallargues le Montueux, puis vers
l’Hérault : Lunel Viel etc… Cette ligne comme les autres était utilisée
essentiellement à des fins militaires, nous sommes au début de l’occupation
algérienne. Une vingtaine d'exemplaires de
télégraphe Chappe subsistent en France, dont certains pratiquement en ruine et
sans mécanisme.
Dans le Gard le télégraphe d’Estézargues (poste 4) est en service de 1832 à 1853. C’est une tour ronde avec une plate-forme en moellons et pierres de taille pour les bordures, d’un diamètre intérieur de 3 m et d’une hauteur de 5 m. Des murs de 55 cm d’épaisseur. Cet édifice est sur une colline au lieu-dit « les Combes de mars », (La Fenouillère) à une altitude de 185 m et à 1,4 km du village au nord-ouest. Actuellement l’intérieur est en ruine. Sur la route d’Avignon à Remoulins, nous pouvons jeter un coup d’œil à droite sur la colline. Le stationnaire voyait son correspondant de La Bégude-de-Rochefort sur fond de montagnes situées à 30 km. De l’autre côté le poste de Lédenon était sur fond de ciel, avec une particularité : le poste d’Estézargues en direction de Lédenon avait deux lunettes optiques, séparées de 1 à 2 cm de maçonnerie. Nous ne savons pas pourquoi.(Fiche architecture établie par Christine Panneboeuf ; Martine Laguerie en Décembre 2006---Petit-patrimoine-de l’uzège-pont-du-gard)
A la sortie de la cuvette d’Avignon, le poste 2 situé sur la commune Des Angles a été construit à une altitude de 100 mètres. Il a totalement disparu. Ses correspondants étaient Avignon et la Bégude de Rochefort. (ci-contre Moulin des Aires – tour télégraphe ?Rochefort-du-Gard)
Dans quelques écoles primaires publiques, les signes télégraphiques sont
appris aux élèves dans les années 1820-1830. A Rochefort du Gard dans les
classes un petit télégraphe était installé à l’extrémité de chaque pupitre. (in Georges
Mathon nemausensis.com 2004)
Le poste 5
de Lédenon est situé à 400 m à l’ouest du village à 202 m d’altitude sur un
plateau. Les vestiges d’une tour ronde de 3 m de diamètre intérieur, une
hauteur d’environ 7m, en moellons en relatif bon état, mais intérieur ruiné. Le
stationnaire voyait son correspondant d’Estézarques sur fond de montagnes
situées à 50 km, et même La Bégude-de-Rochefort à 18 km sur fond de ciel. A
l’opposé la station de Courbessac se découpait sur fond de ciel.
La station
6 de Courbessac était située à 1,7km au nord-est de la commune de Marguerittes
et à 2,5km du village de Courbessac à une altitude de 175 m. Des vestiges nous
font voir une tour ronde en moellons, de 3m de diamètre, 7m de hauteur,
actuellement très dégradée extérieurement et intérieur ruiné. La colline est maintenant
couverte d’arbuste et se trouve sur un terrain militaire. Un poste de guet en
béton a été installé au sommet. Le stationnaire voyait son collègue de Nîmes
sur fond de ciel et à l’opposé, le poste de Lédenon se détachait sur un fond de
montagnes situées à 50 km au loin.
Ensuite venait Nîmes et la tour Magne, poste 7. Le 25 avril 1832 une des premières dépêches est émise de la tour avec une note de service du président du Conseil d’Administration des Lignes au sujet du trafic de la Lozère. Pour l’occasion, la tour menaçant ruine sera réparée et en 1843 un immense pilier-escalier sera construit à l’intérieur sous la direction de M Révoil. Le poste du télégraphe était d’une hauteur d’environ 6m, altitude 114m. La tour étant en très mauvais état, les télégraphistes déménagent en 1838 sur la tour d’un moulin à vent à 50 m de là. Ce deuxième poste sera détruit en 1854. Le poste de direction était près du musée des Beaux-Arts. Situé sur la tour Foule ou bien porte d’Alais, ou Puech d’Autel ? Le poste 7 faisait la liaison entre la station de Bernis, direction Arles…
La tour de Gallargues-le-Montueux est restaurée, renfort, peinture, réglages…. Elle fonctionne encore au grand étonnement des visiteurs. L’entreprise de menuiserie Arole de Vergèze a reconstitué le mât et les panneaux. (Publié le 22/05/2017 Midi Libre- Eliane Roché-- Association Patrimoine gallarguois). Il s’agit d’une tour carrée, plus imposante que les tours rondes vues précédemment. C’était la tour de guet et le donjon du château féodal du 13ème siècle. Elle est située au sommet du village. Elle a abrité de 1830 à 1852 le poste de transmission. Elle est classée à l’Inventaire des Monuments Historiques depuis 1840. Des restaurations entreprises par la municipalité sous le contrôle des Monuments Historiques de 1987 à1992, en coordination avec l’Association du Patrimoine Gallarguois, l’association Histelpost, la Fnarh. Le mécanisme a été reproduit à l’identique au modèle original, complet et fonctionnel. C’est un travail de longue haleine ; l’inauguration du mécanisme a eu lieu en 2010. Des visites sont organisées pour admirer l’ensemble.(Recherches Historiques sur La Poste et les Télécommunications en Bas-Languedoc)
Le poste 11 est celui de Lunel Viel. Nous avons sauté
dans le département de l’Hérault. Une tour ronde en bon état ; l’intérieur
est aménagé en réservoir d’eau. Il s’agit maintenant d’une annexe du château de
Farges, à un peu moins de 2km du village au nord-ouest. Ce poste faisait la
liaison entre celui de Gallargues le Montueux à 9km500 et celui de Crès à 12
km.
Gustave Courbet - Vue de la tour de Farges avec son
mécanisme (Musée Fabre à Montpellier)
Nous allons oublier
quelques stations pour rappeler la tour de la Babotte de Montpellier que nous
avons déjà vu dans un blog précédent. (26/08/2018). C’est le poste 13, poste de
direction, situé dans une annexe en bois sur la Tour de la Babotte, tour de
l’Observatoire, à 25m de haut. Deux télégraphes, l’un en direction d’Avignon
via Crès à 5 km, l’autre vers Bordeaux via Malamort à 4 km 200. La station
comprenait trois pièces avec au centre le bureau du directeur. A l’opposé de la
direction d’Avignon, la direction Toulouse par Narbonne et la direction de Perpignan.
Une autre tour rectangulaire à Peyriac de Mer dans l’Aude. Poste 3 de la ramification Narbonne-Perpignan. A 58 m d’altitude, entre Jonquières à 8 km et Sigean à 8km. Construite sur un terrain communal au lieu-dit Labade, cédé en avril 1840 à l’administration du Télégraphe. Près de 8 m de hauteur, 4,6m par 4m, avec des réaménagements qui gomment l’aspect d’origine de la tour. Elle sera vendue aux enchères en juillet 1858 avec mise à prix de 200 frs.
La station 9
était celle de Perpignan, poste extrême de la ramification. Elle était située
dans la Citadelle, au Palais des Rois de Majorque sur la tour de la chapelle
royale. A un peu mois de 6km de la station précédente à Pia. Les Perpignanais
avaient baptisé l’appareil avec ses barres au sommet du donjon, « las camas
d’en Guillaume », les enjambées de Guillaume. (Jean
Guibeaud dans un article du Journal Commercial Illustré des
Pyrénées-Orientales, page 165, sur "Origine et Historique des Rues de
Perpignan (1897).
Mais très rapidement le télégraphe
aérien de Chappe va être remplacé par le télégraphe électrique. Premiers essais
à Genève par Lesage fin 18ème, puis invention de l’alphabet Morse,
les découvertes d’Ampère, Steinheil et en Allemagne dès 1837 les premières
lignes à Gottinger par Gauss et Weber, Steinheil à Munich, 1849 Berlin relié à
Francfor-sur-Main…En France sous le Prince Bonaparte, la loi du 29 novembre
1850 instaure le télégraphe électrique sur tout le territoire. En janvier 1855,
toutes les préfectures sont reliées à Paris par cette invention. En 1854, la
victoire de l’Alma sera publiée par le système Morse.
La ligne de
Toulon-Bordeaux n’est plus en service dès le 31 mars 1853. Les clés des
tours-stations et un inventaire des objets qu’elles contenaient sont remis en
mairie. C’est la fin du télégraphe aérien Chappe. Quelques tours deviendront musées.
D’autres serviront de carrières.
Les autres pays suivent
progressivement l’Allemagne et la France et en 1865 est créée l’Union
Télégraphique Internationale et trois ans plus tard par la Convention de
Vienne, le Bureau Télégraphique International.
Puis dès 1878, le système
Baudot sera installé avec son clavier à 5 touches, son codage binaire :
60mots à la minute, le texte s’imprimant sur un ruban. Ce système nous
accompagnera jusqu’aux années 50.
Sources :
Les postes du télégraphe Chappe dans l'Hérault G. Roquefort -- Archives
FNARH G. Galfano -- René Abelanet-- L. Nieto-- E. Ludwig-- FNARH • 22
rue de la Sapinière • 54520 Laxou • Tél. : 03 83 27 68 00 • Courriel :
fnarh@wanadoo.fr • Site : www.fnarh.com •
--
La Télégraphie Chappe..FNARH, ouvrage collectif sous la direction de Guy
De Saint Denis, La Télégraphie Chappe, 1993, Editions de l'Est, 442--- Le Télégraphe Chappe à Nîmes
par M. Roger Gaillard---(Recherches Historiques sur La Poste et
les Télécommunications en Bas-Languedoc)—BT Magazine documentaire Le
Télégraphe de Chappe n°1086 sep 1996 C Freinet Publications de l’Ecole Moderne
Française ---(Publié le 22/05/2017
Midi Libre-
Eliane Roché-- Association Patrimoine gallarguois).--- Christine Panneboeuf ; Martine Laguerie en Décembre
2006-Petit-patrimoine-de l’uzège-pont-du-gard)--- Musée de La Poste /
La Poste Paris--. musée des arts et
métiers--- Georges Mathon
nemausensis.com 2004—wikimedia-wikipedia---
FNARH
= Fédération nationale des associations de personnel des postes et
télécommunications pour la recherche historique.-- 22 Rue de la
Sapinière, 54520 Laxou
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